Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
15 septembre 2013 7 15 /09 /septembre /2013 11:54
Gruissan. Ils inventent les vins du futur
Hernan Ojeda, responsable de l'unité expérimentale de Pech Rouge rattachée à l'Inra de Montpellier, travaille à la mise en place des vins de demain, dans les vignes audoises./ AFP.

Hernan Ojeda, responsable de l'unité expérimentale de Pech Rouge rattachée à l'Inra de Montpellier, travaille à la mise en place des vins de demain, dans les vignes audoises./ AFP. 

C’est un domaine avant d’être un labo : 47 ha de coteaux, propriété de l’Institut national de recherche agronomique sur le Massif de la Clappe, en surplomb de la Méditerranée.

Divisées en parcelles, étiquetées et numérotées, les vignes d’ici produisent des jus nouveaux et parfois audacieux, issus d’hybrides conçus pour encaisser les maladies et le réchauffement climatique, qui fait prendre aux raisins un degré d’alcool par décennie, près de 3° en 30 ans.

«Sélectionner des cépages plus résistants aux maladies, nous semble la seule solution pour diminuer l’usage de pesticide», explique Hernan Ojeda, responsable de l’unité expérimentale. Car la vigne est après la pomme la deuxième culture la plus traitée en France, 6 à 20 fois par an selon les régions. Peu de traces dans les vins, mais beaucoup dans les sols et l’eau.

Par hybridation d’un cépage américain muscadinia et d’un vinifera européen recroisé depuis avec du grenache, du cabernet-sauvignon et du merlot, l’Infra obtient cette saison la 6e vendange vierge de tout traitement, mais blindée contre le mildiou et l’oïdium.

«On traite encore moins qu’en bio», relève le chercheur venu d’Argentine où, comme ailleurs dans le «Nouveau Monde» du vin, le Chili, l’Australie, on tourne sans pudeur le dos aux traditions pour s’adapter.

Ainsi, la «non-taille», ou taille minimale des ceps fait partie de ces nouvelles procédures testées ici - mais «adoptée depuis plus de 30 ans en Australie» - : la vigne, contrainte de s’adapter seule à son environnement, produit ce qu’elle peut gérer : moins de feuilles, mais plus de grappes. «Même si les baies sont plus petites, la production peut augmenter de 20 %», note-t-il. Plus lente à mûrir, elle compense aussi les effets du changement climatique en freinant d’elle-même la production de sucre - donc d’alcool.

Des techniques qui s'exportent

Bémol : «La vigne faisant plus d’effort elle réclame 15 à 20 % d’eau supplémentaire. Mais les coûts de main-d’œuvre sont facilement divisés de moitié».

Simultanément la révolution «Nature» se poursuit dans les cuves où l’Inra a déjà mis au point des techniques inédites comme le foulage par éclatement et la «flash détente» (on chauffe le raisin à 90° avant de le plonger dans une cuve sous vide) : «la phase de détente favorise la libération des composants recherchés, la couleur, les polyphénols, tout ce qui structure le vin et favorise son aptitude au vieillissement», résume Jean-Michel Salomon, directeur de recherches.

Pour le vigneron, du temps gagné : «Cinq minutes d’éclatement et quelques heures de macération, contre une à trois semaines. On peut obtenir très rapidement des vins charpentés», poursuit-il. L’intérêt est évident pour les caves industrielles. La plupart des grandes caves françaises sont désormais équipées mais le «flash détente» essaime aussi en Argentine et au Chili.

De même, cette vinification high-tech sait contrôler la fermentation en «freinant» la température, corriger l’acidification ou le degré d’alcool sans aucun additif ; ainsi avec «l’électrolyse membranaire», on cible les indésirables, même l’excès d’alcool.

«La technologie est plus chère que la chimie», reconnaît M.Salmon. Mais le gain est tel que ces innovations ont gagné les vignobles du monde entier, de l’Argentine à l’Australie, pour acidifier, désacidifier, désalcooliser, bref stabiliser les vins sans aucun ajout chimique.

Eurodia, partenaire industriel de l’Inra, exporte aujourd’hui cette technologie membranaire dans 25 pays, dont 300 caves rien qu’au Chili.


Partager cet article
Repost0
14 septembre 2013 6 14 /09 /septembre /2013 08:59
Distribution : Le vin Marlère, seule boisson parmi les lauréats du prix des innovations PME d’Intermarché 

 

Le 10 septembre 2013, Intermarché a organisé à son siège de Bondoufle (95) son troisième Grand Prix des innovations PME. 70 entreprises ont exposé leurs nouveautés, toutes prêtes à en accorder l’exclusivité aux Mousquetaires pendant quelques mois. Seules dix d’entre elles ont gagné, à l’issue d’un vote réalisé par un jury dont Rayon Boissons faisait partie. Parmi les heureux gagnants ne figure qu’une seule boisson, en l’occurrence un vin : le bordeaux Marlère accords mets et vin, dernier né de la gamme Marlère présentée par Rayon Boissons en juin dernier.

 

Ces dix PME ont été récompensées par quatre mois de référencement dans les 1 800 points de vente du groupement, à compter de janvier 2014. Et quatre mois supplémentaires assortis d’une campagne de publicité pour le super élu qui sera désigné par les consommateurs en janvier 2014.

 

 

Liste des dix lauréats :

 

 

 

 

ENTREPRISES PRODUITS
LABORATOIRES SARBEC Soin des yeux lumière zéro fatigue
ACE INTERNATIONAL FOODS Croustilles de manioc
CAPITAINE COOK Marinade
PATISSERIE DES FLANDRES Les petits écus aux graines de tournesols
BRIOCHES FONTENEAU Brioche feuilletée
MARLERE Bordeaux supérieur
DELPIERRE Filet de poisson et son accompagnement
LUCIEN GEORGELIN Potimarron et carotte et topinambour à la noix de muscade
CHARCUTERIES GOURMANDES Rillettes au chorizo et rillettes au jambon Serrano & piment d'Espelette
CONFISERIE PINSON Pur bonheur fraise à tartiner

 

 

 

 

 

Retrouvez plus de détails sur ce prix dans le numéro d’octobre 2013 de Rayon Boissons. Renseignements : Anne Pillet au 02 99 32 21 21 ou http://www.rayon-boissons.com/Gagnez-du-temps-en-vous-abonnant-en-ligne!

Source: Tradconsulting par K.E. via www.rayon-boissons.com

 


Partager cet article
Repost0
13 septembre 2013 5 13 /09 /septembre /2013 09:28
70 m² dédiés aux produits alsaciens à Auchan Illkirch 

 

Situé à 10 km de Strasbourg, Auchan Illkirch (67) inaugure une boutique de 70 m² au sein de sa surface de vente, dédiée aux produits alsaciens signés Le Marché de l’Oncle Hansi. Lancée en GMS en juillet dernier, cette marque a été imaginée par Steve Risch, directeur de l’entreprise familiale Fortwenger (pains d’épices) et détenteur des droits de l’œuvre de l’artiste Jean-Jacques Waltz. Lequel est devenu célèbre sous le pseudonyme de Hansi pour ses représentations naïves de l’Alsace d’antan.

 

La gamme Le Marché de l’Oncle Hansi fédère aujourd’hui 23 PME de la région. Elle compte 170 références alimentaires (épicerie, frais, liquide) et 55 codes non-al (arts de la table, édition). La boutique aménagée dans l’hyper Auchan propose la quasi intégralité de l’offre (hors frais) et présente aussi les œuvres de l’artiste à travers des reproductions. Les achats dans la boutique se règlent aux caisses du magasin.

 

Nul doute que cette théâtralisation XXL fera des émules dans d’autres hypers d’Alsace. Le Marché de l’Oncle Hansi se présente en version plus réduite dans des meubles en bois et ambitionne de promouvoir les produits alsaciens en dehors de la région.

Source: Tradconsulting de P.B. via www.lineaires.com

 


 

Partager cet article
Repost0
25 juin 2013 2 25 /06 /juin /2013 08:10
Consommation française de vins : 82 % des achats réalisés en grandes surfaces
  
CAVE-DEGUSTATION-LECLERC-ST-AUNES.jpg

En 2012, 23 millions de ménages français auraient acheté des vins tranquilles pour leur consommation à domicile. D'après les données du panel Kantar présentées par FranceAgriMer, cela représenterait 86,5 % des ménages français, « soit un taux de pénétration en baisse de 1,9 % par rapport à la moyenne 2008/20011 ». Le premier réseau de distribution des vins en France est sans conteste la grande distribution, les hypermarchés et supermarchés concentrent 63 % des parts de marché en volume. Le hard discount compte pour 19 % des ventes, tandis que les ventes chez les cavistes ou directement chez le producteur représentent moins d'une bouteille vendue sur dix en France (respectivement 5 et 4 %).

D'après FranceAgriMer, le prix de vente moyen d'un vin en 2012 était de 3,29 €/litre en France (+5,8 % par rapport à la moyenne 2008-2011). En terme de couleurs, les vins rouges dominent la consommation française off-trade (56 %), suivis par les rosés (26 %) et les blancs (18 %). En terme de dénomination, les vins AOC représentent plus de la moitié des vins consommés à domicile (51 %), les vins IGP de cépage en représentant moins du tiers (15 % avec mention de cépages, 13 % sans) et les Vins de France un peu plus du dixième (11 %).

Source: Trad'Consulting via www.vitisphere.com
Partager cet article
Repost0
23 juin 2013 7 23 /06 /juin /2013 10:47

Selon le cabinet IWSR (International Wine and Spirit Research), le marché mondial du vin va croître d’ici 2016. Les ventes de bouteilles à plus de 10 dollars TTC, prix consommateurs, devraient s’envoler. En France, les ventes de vins de premier prix vont continuer à baisser.

Les ventes de bouteilles à plus de 10 dollars devraient s’envoler d'ici 2016. © PHOTONONSTOP

Les ventes de bouteilles à plus de 10 dollars devraient s’envoler d'ici 2016. © PHOTONONSTOP

D’ici 2016, la croissance de la consommation mondiale de vin devrait s’accélérer et retrouver le rythme des années 2000-2005. Les ventes de vins devraient progresser de 5,3 % entre 2012 et 2016 pour atteindre l’équivalent de 34,481 milliards de bouteilles. Tous les segments de marchés devraient progresser. Telles sont les prédictions du cabinet IWSR réalisées pour le compte de salon Vinexpo.

IWSR prévoit une progression de 2,8 % du nombre de bouteilles vendues à moins de 5 dollars TTC le col (prix consommateur). Pour les bouteilles entre 5 et 10 dollars, la progression serait de 10 %. Au-delà de 10 dollars le col, c’est l’envolée, avec une hausse de 30 % des ventes. À terme, le segment des vins de moins de 5 dollars perdrait 2,55 points de parts de marché, mais représenterait encore 67 % des ventes totales de vins tranquilles.

En France, les perspectives sont différentes. D’après l’étude Vinexpo, la consommation de vin devrait reculer de 2,9 % sur les quatre ans à venir. En 2016, elle atteindrait l’équivalent de 3,5 milliards de cols.

« Le segment de marché des vins achetés à moins de 5 dollars, soit 3,59 euros la bouteille, devrait baisser de presque 7 % en volume, tandis que les vins consommés à plus de 10 dollars la bouteille (7,19 euros) devraient connaître un engouement croissant (+ 21 % entre 2011 et 2016) », a expliqué Robert Beynat, directeur de Vinexpo, lors de présentation de l’étude IWSR le 15 janvier.

Même si ce segment du haut de gamme ne représente que 6 ou 7 % des volumes consommés dans notre pays, il place tout de même la France en troisième position des marchés consommateurs de vins à plus de 10 dollars, derrière les États-Unis et le Royaume-Uni. À noter qu’à l’horizon 2016, la consommation de vins achetés à plus de 10 dollars le col devrait être plus importante en Chine qu’en France.

L’étude menée par le salon Vinexpo en partenariat avec le cabinet anglo-saxon IWSR couvre 28 pays producteurs et 114 marchés de consommation. Voir le site de Vinexpo pour plus d’informations.

Source: Trad'Consulting par A. A. via www.lavigne-mag.fr


Read more at http://www.lavigne-mag.fr/actualites-viticulture-vin/etude-prospective-boum-des-ventes-de-vins-haut-de-gamme-d-ici-2016-67092.html#YUL5QVAeMa0ZUz9A.99

Partager cet article
Repost0
16 juin 2013 7 16 /06 /juin /2013 19:52
L’e-commerce est en plein boom. La grande distribution prend le secteur en main. Mais les sites gardent leurs chiffres secrets
On sait que ses bénéfices sont énormes, mais le géant américain Amazon, leader du commerce mondial sur Internet, ne divulgue pas ses résultats par pays.
On sait que ses bénéfices sont énormes, mais le géant américain Amazon, leader du commerce mondial sur Internet, ne divulgue pas ses résultats par pays. (photo GILLES DUFOUR/« jdsl »)

«On trouve aujourd’hui absolument tout à acheter sur Internet, sauf des animaux vivants. » On prête cette formule à Jeff Bezos, le patron d’Amazon, le leader mondial de l’e-commerce. Ironie du calendrier, au moment où l’on célébrait cette semaine la création, il y a cinquante ans, du premier hypermarché Carrefour dans l’Essonne, paraissait sur Le Journal du Net le classement des sites français d’e-commerce. Les américains Amazon, Staples et Apple, leaders en Europe aux côtés de l’allemand Otto Group et de l’anglais Tesco Score, ne figurent pas dans cette liste, car ils ne publient pas de chiffres d’affaires par pays. Les géants du Net sont avares d’informations sur leur business.

  • 19 % de hausse en 2012

La galaxie de la vente en ligne ressemble à un quartier en mutation, méconnaissable si vous ne l’avez pas visité depuis un an. « Le marché de l’e-commerce se développe de manière régulière parce que les prix y sont moins élevés qu’en magasin et parce qu’il devient possible avec le smartphone de passer commande où que l’on soit », explique François Monboisse, ancien de fnac. com et aujourd’hui président de la Fédération du e-commerce et de la vente à distance (Fevad). En 2012, le commerce en ligne en France a progressé de 19 % pour atteindre 45 milliards d’euros de chiffres d’affaires. Sur un marché global en baisse de 0,2 %. « Ce qui veut dire que l’e-commerce gagne en parts de marché sur le commerce traditionnel », estime Philippe Moati, président de l’Observatoire du commerce.

Le premier point qui ressort du classement réalisé par Internet Retailer, une société américaine d’édition spécialisée, et publié dans Le Journal du Net, est l’absence de sites très fréquentés par les Français, comme eBay, Groupons, voire Le Bon Coin. On ne connaît pas les chiffres d’affaires générés par ces boutiques en ligne, qui ne les communiquent pas même au syndicat patronal du secteur.

Le deuxième enseignement de ce classement est la domination désormais évidente des majors de la grande distribution sur le commerce en ligne. Ils ont souvent procédé par acquisition, commeCasino avec CDiscount, mais les Auchan, Carrefour et Leclerc ont imposé leur marque sur le Net. Grégory Bressolles, qui anime la chaire d’e-commerce à l’école de commerce Kedge, parle de la « victoire du ‘‘clic and collect’’ » pour résumer le succès des « drive », où l’on passe commande sur Internet avant de récupérer ses achats sur place. Les grands distributeurs ont apporté leur puissance financière et leur capacité logistique aux pionniers de l’e-commerce.Altarea Cogedim, promoteur de centres commerciaux, a racheté au printemps Rue du Commerce. Tout un symbole. Mais, sur le Net, la grande distribution est de plus en plus concurrencée. Car les sites marchands de toutes les tailles foisonnent et redoublent d’imagination.

  • Commissions discrètes

Pour y parer, les cybermarchands développent leur place de marché. C’est-à-dire qu’ils hébergent ou accueillent sur leur site d’autres marques, attirées par leur audience, et perçoivent naturellementdes royalties sur les ventes. Un business aussi secret que rentable. « Ce sont ces revenus qui assurent la rentabilité de ces sites », explique le journal économique « Les Échos ». Certains vont même jusqu’à assurer la logistique de la livraison du produit concurrent. La rapidité est un des atouts maîtres des cybermarchands… au détriment de l’environnement, car c’est par la route - donc dans des milliers de camions - que le gros de cet énorme trafic transite.

La présence des enseignes physiques dans ce classement (Darty, Leroy Merlin…) est par ailleurs la démonstration que la relation entre le Net et le magasin est sur le point de se banaliser. « Le marché va arriver à maturité, bientôt on parlera de commerce connecté en général », assure François Monboisse. On essaie puis on commande par clic dans le magasin, qui devient autant un showroom qu’un espace de conseil. Amazon a d’ailleurs renoncé cette année à vendre et livrer les « produits blancs » (gros électroménager) parce que la logistique de reprise était trop lourde et trop coûteuse. Une bonne nouvelle pour Darty, neuvième site français, mais dont les services au consommateur ne sont pas virtuels.

Les évolutions technologiques permettront demain de photographier un vêtement avec son mobile dans la rue et de savoir où il est le moins cher dans la ville. « Mais les deux mondes cohabiteront, car le consommateur aura toujours besoin de moments de convivialité », estime Philippe Moati. Nous voilà rassurés…

 

Source: Trad'Consulting par Jean-bernard Gilles via www.sudouest.fr

 


Partager cet article
Repost0
13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 23:06

DEGUSTATR-CHINOIS.jpg

 

 

 De visiteurs de Vinexpo, les Chinois sont devenus exposants.

 Le quatrième vignoble mondial est l’ancien Empire du Milieu. A Vinexpo Bordeaux cette année, la présence chinoise à Vinexpo s’annonce exceptionnelle.  A plusieurs égards.

 

« Sur les 49.000 visiteurs attendus, nous aurons 37 % d’étrangers dont un tiers d’Asiatiques. Les Chinois étant de très loin le plus gros contingent », explique Xavier de Eizaguirre, président de Vinexpo Bordeaux.

 

Toutefois, la véritable nouveauté de l’édition 2013 sera la présence notable d’exposants chinois au nombre de 17 contre… 2 en 2011. Et si une partie d’entre eux sont des producteurs d’alcools de riz, les autres sont désormais des viticulteurs. Tout simplement parce que la Chine ne se contente plus d’importer, mais produit du vin en grande quantité avec le quatrième vignoble mondial (570.000 hectares) derrière l’Espagne, la France et l’Italie, mais désormais devant la Turquie et les Etats-Unis. La présence chinoise, qui reste modeste au regard des 2.440 exposants, masque néanmoins une influence discrète, via les rachats opérés depuis quelques années. Diva Bordeaux présente sur le Salon est ainsi la première société de négoce à passer sous pavillon chinois. En l’occurrence celui de Shanghai Sugar Cigarette and Wine (SSCW), filiale du géant de l’agroalimentaire Bright Food.

 

Nombre d’acteurs sont présents via leurs partenariats avec des entreprises françaises comme Castel ou Grands Chais de France.

 

Source: Trad'Consulting par Franck Niedercorn via www.lesechos.fr

Partager cet article
Repost0
9 juin 2013 7 09 /06 /juin /2013 21:34
Plongée au coeur du marketing
Les canettes sont vendues 2,50 euros l'unité.

Les canettes sont vendues 2,50 euros l'unité. Crédits photo : Winestar/Fabulous Brands

Une start-up espère séduire les jeunes, plus portés sur la bière, les sodas et les alcools forts.

 

 

Finis la bière et lsodas à l'heure du pique -nique, du barbecue et de l'apéro! Une start-up française, Fabulous Brands, veut imposer les canettes de vin en dehors des repas traditionnels. «Nous voulons devenir le Nespresso du vin et le démocratiser, estime Cédric Segal, cofondateur de Fabulous Brands, qui a lancé la marque de vin en canettes Winestar. Il n'y a pas aujourd'hui d'offre de qualité en petits formats.»

Si le vin en canette - comme les bag-in-box - est considéré par les puristes comme une hérésie, la jeune start-up n'en a cure. Winestar cible en priorité les jeunes qui ont tendance à bouder le vin au profit des sodas, de la bière et des alcools forts, notamment lorsqu'ils se déplacent. Il a choisi de se positionner sur le haut de gamme, en sélectionnant uniquement des AOC, tout en restant accessible (2,50 euros l'unité). Après une première gamme de rouge, blanc et rosé issus du domaine Château de l'Ille, la marque commercialisera d'ici à la fin de l'année des vins de Bordeaux, de Bourgogne et de Côtes-du-Rhône

Un moyen de se distinguer des quelques marques de vin de cépage qui se sont déjà lancées sur ce créneau des canettes mais qui restent marginales. Winestar vise 1,3 million d'euros de chiffre d'affaires en France cette année et parie sur un développement exponentiel. La marque a fait appel à un professionnel de l'emballage, Ball, leader mondial, n° 2 en Europe - l'un des fournisseurs de Coca-Cola, de PepsiCo ou encore de Kro - pour concevoir une canette adaptée au vin. «L'emballage est complètement hermétique, explique Philippe Vanhelst, directeur des ventes pour Ball Packaging Europe. Grâce à l'épaisseur du métal et au revêtement intérieur, il protège de la lumière et de la chaleur, permet de conserver la qualité pendant douze mois et surtout d'éviter l'oxydation.»

Un marché européen en hausse

La distribution des canettes Winestar reste encore limitée à quelques cavistes indépendants, des boulangeries et des points de vente sélectifs comme le Drugstore Publicis ou les Galeries Gourmandes, à Paris. Dans quelques jours, elles feront leur apparition dans les magasins Carrefour City. Winestar - qui rêve de s'installer dans les cantines, dans les trains ou encore dans les avions - multiplie par ailleurs les contacts avec les entreprises de restauration collective et de plateaux-repas.

Il s'agit d'un pari audacieux en France, où le marché est à peine naissant (moins de 1 % du marché). Winestar, dont le fondateur s'est inspiré de vins australiens vendus en canettes au Japon, espère que l'Hexagone atteindra bientôt le niveau de maturité de l'Allemagne où quelque 60 millions de canettes de vin sont vendues chaque année. Là-bas, les réticences culturelles sont moins importantes. «Si nous atteignions 3 % du marché français d'ici à dix ans, ce serait déjà une belle performance, confie Philippe Vanhelst, qui y voit un relais de croissance dans un marché du vin qui a tendance à stagner en France. Sans prétendre remplacer les bouteilles en verre, nous faisons le pari qu'il s'agit d'une niche qui va se développer.» En Europe, ce marché augmente de 10 à 15 % chaque année. Il commence même à intéresser les marques de distributeurs. L'enseigne de hard discount Lidl vient ainsi de lancer en Allemagne ses propres canettes fournies par Ball.

Source: Trad'Consulting par keren Lentschner via www.lefigaro.fr


Partager cet article
Repost0
5 juin 2013 3 05 /06 /juin /2013 10:31
Les femmes journalistes jugent les vins régionaux
Le jury lors de l'énoncé du palmarès.
Le jury lors de l'énoncé du palmarès. (Photo Caroline Gaillard.)

Elles ont dressé leurs coups de coeur mardi au Pont-du-Gard.

un coup de cœur de femmes journalistes pour un vin déjà médaillé d’or, un sacré coup de pouce selon tous les précédents vainqueurs. C’est pourquoi, depuis dix-sept ans, Coop de France Languedoc-Roussillon qui représente 215 caves coopératives et 65% de la production régionale avec quelque huit millions d’hectolitres, perpétue sa manifestation du Coup de cœur des femmes journalistes.
Ainsi, hier, dans le cadre exceptionnel du Pont du Gard, trente et une journalistes de tous les médias (presse écrite, radio, télévision et web) venues de la région, de partout en France et aussi de l’étranger (Israël, Angleterre, Russie...) étaient réunies. Difficile tâche pour elles que de départager, dans les trois couleurs, 49 des 74 médailles d’or du concours de la coopération régionale qui a eu lieu en avril dernier.

Un étonnant jury de femmes

Toute la matinée, dans une ambiance studieuse, elles ont jugé de la robe, du nez et de la bouche de ces breuvages déjà notés de très grande qualité par les professionnels. Autour des tables, des spécialistes mais aussi des novices laissaient parler l’émotion; et engageaient des débats parfois passionnés pour défendre tel ou tel numéro.
"C’est étonnant un jury de femmes, commente Nadine Franjus de la Revue française d’œnologie et du Blog du bib. Ça voudrait dire qu’on a vraiment un goût différent des hommes. Mais d’un point de vue marketing, c’est sympa et j’adhère à l’idée."

Ce sont les femmes qui achètent

À l’issue de la remise des prix, Philippe Coste de la cave des Coteaux de Capimont à Hérépian, double vainqueur en cabernet rosé et chardonnay blanc pour ses Vallée des arômes 2012, ne dit pas autre chose: "On sait que de plus en plus, ce sont les femmes qui dégustent et achètent les vins. Un coup de cœur féminin, on le rentabilise bien plus qu’on ne peut l’imaginer. Il y a trois ans, nous l’avions eu sur un merlot rouge; en décembre, nous étions en rupture de stock!"

Pour un accord mets-vin

"Les femmes cuisinent et ont une vraie sensibilité pour un accord mets-vin, très différente des hommes avec une intuition plus développée", précise Yaffa Iron-Kouts, journaliste pour le plus grand site israélien d’information. Hier, elles ont fait jouer tous leurs sens pour délivrer le palmarès 2013.


 

LE PALMARÈS

-Rouge: Les larmes du volcan 2012 (AOP Languedoc) de la cave de Fontésole à Fontès.

-Rosé; la SCV Les Coteaux de Capimont à Hérépian avec Vallée des arômes, cabernet rosé 2012.

-Blanc:la SCV Les Coteaux de Capimont à Hérépian avec Vallée des arômes chardonnay blanc.

-Vin doux naturel:[/GRAS] le muscat de Rivesaltes Dom Brial de la cave éponyme dans les P-O. Le trophée est une sculpture de Lionel Laussedat.

Source: Trad'Consulting par Caroline GAILLARD via www.midilibre.fr
 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 mai 2013 4 30 /05 /mai /2013 10:21

La coopérative vinicole de Nogent-l’Abbesse, dans la Marne, abandonne ses néons et ses ampoules à vapeur de sodium. L’installation d’un éclairage par Led répond aux besoins de longévité accrue, de consommation réduite et de maintenance simplifiée des installations. Le tout sans risque de dénaturer la production.

CUVERIE-LED.jpg

Les limites du néon et des vapeurs de sodium

 

La lumière a un goût. Un « goût de lumière » qui se développe chez certains vins blancs – particulièrement le champagne – lorsqu’ils sont exposés aux UV de la lumière bleue.
Dans ces conditions, comment concilier un éclairage performant pour le travail quotidien, et le confort visuel nécessaire aux œnologues pour la dégustation, dans une ambiance qui respecte le champagne ?
Jusqu’à présent, Didier Henriet n’avait pas trouvé beaucoup de solutions. En 1999, lors de la construction des nouvelles cuveries de la coopérative de Nogent-l’Abbesse (Marne) qu’il dirige, il avait fait installer des tubes néon classiques de 150 cm. Dans les caveaux et le cellier, où sont stockées les bouteilles, il disposait déjà d’un éclairage par lampes à vapeur de sodium, installé en 1997. Mais cette lumière orangée, qui a le bénéfice de ne pas produire d’UV, ni de coloration bleutée, possède un Indice de rendu des couleurs (IRC) faible, peu optimal pour la dégustation. Son allumage est lent et nécessite une phase de chauffe pour obtenir la puissance lumineuse optimale. Et quand on l’éteint, il faut attendre le complet refroidissement des ampoules avant de pouvoir les rallumer sans risque de détérioration. Dernier handicap : le relampage est fréquent et il faut à chaque fois changer l’ampoule et son boîtier. Un usage contraignant et coûteux au quotidien.
« Tubes fluorescents qui brûlent, disjonctions, maintenance lourde et trop fréquente. Au fil du temps, notre installation s’est montrée obsolète pour nos activités ; comme chez beaucoup de nos confrères, déplore Didier Henriet. Par ailleurs, elle représentait 10 % de la consommation électrique de la coopérative. Il était donc indispensable de la rénover de façon pérenne, efficace et adaptée à la production de vin. » La technologie Led qui s’allume et s’éteint instantanément, sans incidence sur le « goût de lumière », lui est alors apparue comme une évidence : longévité, faible consommation, modularité. À la même époque, en 2012, Néolux mettait au point Vineo, une gamme de nouveaux produits LRF conçue spécialement pour les professionnels vitivinicoles. Restait à la mettre en œuvre.

 

Une durée de vie de 45 000 heures

 

Finis les caves et caveaux éclairés au néon et aux lampes à vapeur de sodium. Désormais, la coopérative vinicole de Nogent-l’Abbesse a intégré un éclairage par Led, à la fois dans la salle des foudres (foudrerie), ses cuveries et ses caves de stockage. Ces travaux concernent le tiers des systèmes d’éclairage et l’installation a été réalisée lors de la rénovation partielle des locaux.
Dans les espaces de circulation, les faux plafonds ont été refaits et des blocs de 120 x 60 cm ou 60 x 60 cm en Led sont maintenant encastrés. Ailleurs, des doubles tubes en Led de 120 cm en suspension remplacent les équipements néon anciens. Ici, comme sur tout l’équipement, la principale contrainte a été de mettre en place un réseau d’alimentation isolé en 24 volts, au lieu des 220 volts auparavant, avec des relais et des transformateurs.
Pour la foudrerie, l’aménagement est neuf. La coopérative a voulu mettre en scène les dégustations dans une ambiance lumineuse originale et plaisante. L’utilisation de Led en forme d’étoile, associée à une variation d’intensité et de blanc chaud-neutre-froid, assure les conditions d’une dégustation optimale. L’éclairage est homogène, sans effet d’ombre portée. L’esthétique est originale et réussie. Les dégustateurs observent la couleur exacte de la robe du vin. « Nous avons une meilleure qualité d’éclairage, sans nuire au vieillissement du champagne, avec une possibilité de flexibilité sur le spectre lumineux, savoure Didier Henriet. L’utilisation d’un éclairage néon émettant du bleu aurait amené un risque que nous voulions éviter. »

Pour le personnel, le niveau d’éclairement est plus élevé qu’avant ; cela assure un meilleur confort visuel et surtout moins de fatigue oculaire. L’IRC des Led est nettement meilleur que celui de la vapeur de sodium. La luminance est optimale, sans éblouissement. C’est un atout pour l’environnement de travail, et cela assure aussi la protection des pupilles. L’éclairage Led a aussi l’avantage d’avoir une faible consommation électrique et une durée de vie de 45 000 h. Par comparaison, celle des lampes à vapeur de sodium est de 10 000 h, et les néons doivent être changés tous les six mois avec le starter (relampage). Le retour sur investissement en tient compte : il est évalué à trois ans maximum, grâce au temps de fonctionnement allongé et aux frais de maintenance réduits.

À l’achat, le surcoût des systèmes Led est de 30 à 50 % comparé à un équipement classique, mais avec des performances accrues. Car, au-delà des économies d’énergie, il y a d’autres avantages techniques. La Led ayant la même durée de vie que le luminaire qui l’abrite, les deux éléments sont intégrés dans un bloc étanche qui pourra être changé de façon rapide et standard. Compte tenu de la durée de vie des Led, il faudra les remplacer au bout de dix à quinze ans. Dans la pratique, l’opération est conduite lorsque la puissance d’éclairage n’atteint plus que 70 %. Il n’y a donc pas d’opération de relampage au quotidien.

 

De nombreuses sources d’économie

 

Un an après les travaux, la coopérative n’a pas rencontré de problèmes avec les Led. La réduction de la consommation électrique atteint 30 % pour un éclairage supérieur en qualité et en quantité. Le budget annuel de la dépense atteint 35 000 euros et il n’y a plus de souci de relampage systématique des néons qui grillent. Une opération qui mobilisait du personnel à chaque fois. 
L’éclairage par Led met en scène les lieux auprès des visiteurs de la coopérative. Il est présenté comme respectueux du vin, écologique et peu énergivore, par opposition aux luminaires à vapeur de sodium qui brûlaient toute la journée. L’utilisation de traits de lumière porte la luminosité sur une grande longueur et change l’esthétique de la vision. Cela préserve les yeux des salariés et limite les effets de la fatigue oculaire.
Tous les espaces s’éclairent et s’éteignent instantanément. À présent tous les collaborateurs veillent à couper l’éclairage en quittant une pièce. C’est une autre source d’économie substantielle. Grâce à ces nouveaux usages, le retour sur investissement devrait être inférieur aux trois ans prévus.
Pour Didier Henriet, le remplacement systématique d’un éclairage classique par des Led n’est pas forcément rentable. À son avis, remplacer un existant qui fonctionne n’est pas intéressant économiquement. Ces travaux doivent donc être engagés lors d’une rénovation ou pour des locaux neufs. 
Convaincue par la technologie Led, la coopérative de Nogent-l’Abbesse va poursuivre le renouvellement de ses systèmes d’éclairage et initier d’autres études. « Parmi les deux hectares et demi de surfaces au sol que nous occupons, seuls 30 % du site sont équipés de Led à ce jour, calcule Didier Henriet. Le remplacement de l’ensemble de l’installation se fera au fur et à mesure, au cours des cinq prochaines années.»

Source: Trad'Consulting par Hubert d'Erceville via www.lemoniteur.fr

 

 

Partager cet article
Repost0