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28 décembre 2012 5 28 /12 /décembre /2012 12:01
Soutenus par la CFDT, 540 salariés de l'enseigne de grande distribution ont obtenu gain de pause auprès de la cour d'appel de Douai.
 

 Les salariés concernés pourraient recevoir de 2.000 à 5.000 euros, le tribunal ayant consenti à prendre en compte le manque à gagner pour les 5 dernières années. (c) Afp

 

Les salariés concernés pourraient recevoir de 2.000 à 5.000 euros, le tribunal ayant consenti à prendre en compte le manque à gagner pour les 5 dernières années.
 

La cour d'appel de Douai a tranché en faveur de 540 salariés de Carrefour Market de la région Nord-Pas-de-Calais, condamnant le distributeur à rémunérer leur temps de pause, a fait savoir ce mercredi la CFDT. Les salariés, tous adhérents de ce syndicat, réclamaient que la rémunération du temps de pause soit isolée de la rémunération mensuelle versée et que le solde soit comparé non seulement au SMIC, mais également aux minima conventionnels en application dans le secteur de la distribution, quelque peu supérieurs au salaire minimum.

"La cour d'appel a validé le principe selon lequel les rémunérations servies aux salariés devaient être au moins équivalentes au salaire mensuel minimum garanti hors pause", a expliqué l'avocat des salariés, Me Mario Califano.

 

Entre 2.000 et 5.000 euros par salarié

La cour, dans sa décision du 21 décembre, a demandé aux salariés de refaire leurs calculs de la somme réclamée à Carrefour Market selon les modalités qu'elle a elle-même définies, qui prennent en compte l'ancienneté des salariés. Les arriérés seront limités aux cinq dernières années. Elle a par ailleurs soutenu la demande des salariés qui réclamait une somme de 30 euros par mois allouée à l'entretien de leur tenue de travail, outre le baril de lessive trimestriel qui leur était précédemment accordé.

"Ce sont des litiges qui portent sur des sommes qui vont entre 2.000 et 5.000 euros par salarié", a calculé Me Califano. Soit un montant global de 1,1 million à 2,7 millions d'euros que pourrait avoir à régler Carrefour Market. La cour d'appel se prononçait sur des dossiers déposés devant 12 conseils de Prud'hommes différents du Nord/Pas-de-Calais.

 

La direction de Carrefour prend acte

"On a 1.600 dossiers sur toute la France, le Nord/Pas-de-Calais c'était un gros morceau. Un tiers des dossiers gagnés en cour d'appel, c'est très bien pour le futur", a souligné Franck Dutertre, délégué national CFDT Carrefour Market et lui-même salarié à Calais.

Interrogée par l'AFP, la direction de Carrefour a dit "prendre acte de la décision de la cour d'appel et précise qu'il y a un accord ouvert à la signature sur les tenues de travail avec les partenaires sociaux". Cet accord propose environ 5 euros par mois pour l'entretien des tenues et la fin du baril de lessive, d'après Franck Dutertre, qui a précisé que la CFDT ne serait pas signataire.

Et d'ajouter : "Carrefour Market a toujours rémunéré le temps de travail effectif et le temps de pause dans la rémunération globale de ses collaborateurs". L'interprétation du Code du travail sur le sujet "revêt un caractère assez complexe", selon Carrefour.

 

Source: Trad'Consulting via www.challenge.fr

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27 décembre 2012 4 27 /12 /décembre /2012 21:28
Système U quitte la FCD
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Petit coup de tonnerre dans une période un peu creuse d’actualité de la grande distribution. La démission de Système U de la FCD, Fédération des entreprises du commerce et de la distribution, a été annoncée hier par Dominique Schelcher, pdg de système U Est, sur son compte Twitter. Elle sera effective au 31 décembre prochain.

 

Rappelons que Système U avait déjà quitté en novembre 2004 la FCD pendant près d’un an. A l’époque, la formation d’une fédération d’indépendants était envisagée, mais elle ne s’est jamais concrétisée. Système U reste membre de la Fédération du commerce associé, comme Leclerc et Intermarché.


Source: Trad'Consulting par B.M-D via www.linéaires.com
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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 19:23

    

Chez Leclerc, Intermarché ou Système U, les ventes ont été en croissance ce Noël. Le consommateur a acheté du caviar et du champagne, mais grâce aux promotions.

Hors promotions, le consommateur s\'est montré raisonnable. - AFP
Hors promotions, le consommateur s'est montré raisonnable. - AFP

Les trois derniers jours d'ouverture des magasins ont permis aux commerçants de sauver la saison de Noël et de réaliser un chiffre d'affaires « tel que prévu » grâce à un « esprit festif » qui l'a finalement emporté sur la crise chez les consommateurs, a affirmé hier matin sur « Europe 1 » Michel-Edouard Leclerc, le président des magasins du même nom. « D'un point de vue professionnel, Noël est sauvé, à la fois pour les industriels et les commerçants », a-t-il ajouté.

Selon lui, les Français ont fait un dosage de « produits chers et d'autres plus avantageux », en achetant, par exemple, « des huîtres, du foie gras ou du champagne », mais tout en les mélangeant « avec des plats qui sont plus banals », a-t-il déclaré, pour expliquer l'attitude des consommateurs.

Si les chaînes de distribution cotées en Bourse Carrefour et Casino réservent la primeur de leurs tendances aux analystes financiers, les autres groupes indépendants (qui avec Leclerc pèsent la moitié du marché français) confirment les déclarations de Michel-Edouard Leclerc.

« La semaine dernière nos ventes était en hausse de 5 % par rapport à l'an passé. Si l'on ajoute celles de lundi, on arrive à +6 % ou +7 % », indique ainsi Thierry Cotillard, directeur de l'offre alimentaire d'Intermarché et adhérent à Issy-les-Moulineaux en région parisienne. « En région, ajoute-t-il, grâce aux vacances et à l'arrivée de touristes, le 24 a été un très gros jour avec un chiffre 3 à 4 fois plus élevée qu'un lundi ordinaire ».

« Rush » de dernière minute

Pour parvenir à ce résultat, l'enseigne du groupement des Mousquetaires a misé sur des promotions fortes créant du trafic en magasins : des boites de caviar de 25 grammes vendues 19,95 euros, mais surtout remboursées par renvoi d'un coupon (50.000 ont été écoulés), du champagne premier prix à 8,95 euros la bouteille. Une tendance générale suivie par Carrefour notamment. Hors « promos », le consommateur s'est toutefois montré raisonnable. Chez Intermarché, où, par ailleurs, les hypermarchés affichent un +16 % pour les jouets, il a par exemple privilégié les pièces de volaille plus petites.

Chez Système U, on a constaté que les clients privilégiaient plutôt les produits bruts, au détriment des menus traiteurs, plus coûteux. Mais, comme chez les concurrents, « tout s'est plutôt bien passé », indique un porte-parole, alors même que le timide démarrage des ventes de jouets, fin novembre et début décembre, avait suscité quelques doutes. « Comme on s'y attendait, il y a eu un rush au dernier moment ».

 

Source: Trad'Consulting par P.Bertrand via www.lesechos.fr
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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 22:33
Fin octobre, les expéditions de champagne étaient en baisse de 5% sur douze mois. Le mois de décembre a donné lieu à un regain d'activité.
Dans les caves Taittinger - AFP
Dans les caves Taittinger - AFP

 

Premier débouché du champagne avec près de 60% des ventes, le marché français a été «très tendu et très irrégulier» depuis janvier, selon Antoine Chiquet, trésorier du Syndicat général des vignerons. Alors que les fêtes de fin d'année battent leur plein, le millésime 2012 devrait s'achever en retrait en volume, mais sans perte de valeur. Pourtant, 2012 a été marquée par une grosse bataille de prix, donnant lieu à des promotions historiques en octobre , avec des bouteilles proposées à 5,45 euros chez Leclerc. Un coup de communication dénoncé par tous les Champenois comme une «vente à perte, destructrice d'image», qui ne concerne, estiment-ils, qu'«un très petit nombre de bouteilles».

 

Globalement mauvais, le contexte a incité les distributeurs à jouer plus que d'habitude sur les produits d'appel. Une stratégie que l'on retrouve sur les sites Internet. Certains, comme CDiscount, proposent du champagne à 6 euros, quand d'autres offrent une gamme très large de prix réduits à cassés -de 8% pour les marques prestigieuses à 45% pour celles jouissant d'une moindre notoriété. Au 31 octobre, sur douze mois glissants, les expéditions de champagne en France étaient en retrait de 5%, à 175,7 millions de bouteilles, précise le Comité interprofessionnel du vin de Champagne (CIVC). Sur le seul mois de novembre, les ventes en grandes surfaces ont chuté de 11,4% en volume, et de 14,9% en valeur, d'après les données ACNielsen.

315 millions de bouteilles

Ce recul est à mettre sur le compte d'une inquiétude plus grande qu'en 2009, la première année marquée par la crise. «Les consommateurs font beaucoup plus attention, comptent et comparent plus qu'ils ne le faisaient il y a trois ans», commente Sylvie Machenaud, responsable marketing chez Mumm, la marque leader en France avec un chiffre d'affaires de 100 millions d'euros. Depuis quinze jours pourtant, le marché semble avoir retrouvé des couleurs. Dans la dernière ligne droite avant les fêtes, les consommateurs se montraient plus audacieux et en oubliaient leurs efforts pour économiser. Les maisons de champagne comme les vignerons ont noté un regain d'activité en décembre. «Dans certains magasins, on s'est même trouvé en rupture», dit Sylvie Machenaud.

 

Mumm estime s'en être bien sorti grâce à son équipe de 300 commerciaux, avec une hausse des volumes commercialisés de 2,4%, et de 0,8% en valeur sur novembre. La période est cruciale puisque 40% du chiffre d'affaires en champagne sont réalisés sur les deux derniers mois de l'année. Et des toutes dernières ventes dépendra le carnet de commandes du début d'année. Dépendants pour l'essentiel des ventes en direct, les vignerons ne feront leur bilan qu'en février. Mais déjà, ils tablent sur un gain de chiffre d'affaires de 3 à 4% en 2012. Les prix à la propriété, nettement moindres qu'en magasin, se situent pour l'essentiel entre 13 et 15 euros la bouteille. «Nous ne baissons jamais nos prix», affirme Antoine Chiquet.

 

Toutes destinations confondues, les expéditions de champagne devraient se situer autour de 315 millions de bouteilles cette année, contre 319 en 2011, tirées par l'exportation en dehors de l'Europe, et surtout vers les marchés américain et japonais.

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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 15:57
Le champagne : quelle "effervescience" !

© Okea-Fotolia
Qui dit champagne évoque aussitôt bulles, mousse, effervescence… qui rendent ce vin si particulier. À l’approche des fêtes de fin d’année, Véronique Aguié-Béghin, ingénieur de recherche à l’unité Fractionnement des Agroressources et environnement à Reims et Roger Douillard, ancien directeur de cette unité, nous apportent leur éclairage sur ces phénomènes, éphémères et instables par nature, qui nous font peut-être d’autant mieux apprécier cette boisson.
 

 

Trois questions à...  Véronique Aguié-Béghin


  • L’effervescence est l’un des signes distinctifs du champagne. Comment se forment les bulles de champagne ?

Lors de son élaboration, le champagne se charge en gaz carbonique, ou CO2, produit durant la deuxième fermentation alcoolique. Au cours de cette étape, le sucre (saccharose) ajouté dans le vin de base est transformé par les levures en alcool (éthanol) et en gaz carbonique, selon le bilan établi par Louis Pasteur. 
Le CO2 dégagé est maintenu prisonnier de la bouteille fermée par une capsule. Il va former les bulles de champagne pendant les 6 à 8 semaines de prise de mousse. Un équilibre s’établit dans la bouteille, entre la concentration de CO2 dans le liquide et sa pression dans le col de la bouteille bouchée (loi de Henry). Compte tenu de la quantité de gaz créée par les levures, la concentration d’équilibre du CO2 dans une bouteille fermée est d’environ 12 g par litre, ce qui élève la pression dans la bouteille à environ 6 - 7 bars. Cet équilibre est rompu lorsque la bouteille est débouchée. C’est cela qui génère le bruit de légère explosion que l’on entend en ouvrant une bouteille de champagne !

Bulles isolées à la surface du vin. © Inra, Fare

Bulles isolées à la surface du vin. 
© Inra, Fare

Le champagne, désormais en situation instable, a deux moyens pour éliminer le CO2 dissous : les échanges à travers la surface avec l’air d’une part et l’effervescence d’autre part. Dans une flûte, le CO2 en sursaturation diffuse vers l’air et vers les microbulles présentes au niveau des sites de nucléation. Les sites de nucléation sont occasionnellement des craquelures du verre mais surtout des particules organiques comme des fibres végétales (coton) collées sur le verre. Ils sont à l’origine des "trains de bulles" qui lorsque les bulles arrivent à la surface du champagne, forment une collerette.
 

  • La collerette du champagne est une autre caractéristique du champagne. Comment l’expliquer ? La contrôler ?

Collerette de champagnes aux teneurs en macromolécules croissantes

Collerette de champagnes aux teneurs en macromolécules croissantes. 
© Inra, Fare

La collerette est la fine mousse qui forme le cordon autour du verre pendant la dégustation. Les professionnels et les consommateurs attendent une collerette ne couvrant pas toute la surface du vin dans le verre et perceptible jusqu’à la fin de la consommation. Après la fin du versement, la mousse s’effondre en quelques secondes voire plus d’une minute. Puis, elle cède progressivement la place aux bulles provenant de l’effervescence. La partie centrale de la surface du liquide se découvre ainsi jusqu’à laisser un cordon de bulles de quelques millimètres de large pendant cinq à dix minutes. 
Aujourd’hui, on ne sait contrôler ni son étendue ni sa stabilité en jouant sur les conditions de l’élaboration du champagne. La collerette est en effet un objet "thermodynamiquement" instable qui résulte de la formation et de la disparition de bulles, deux événements non parfaitement maîtrisés. L’apparition des bulles dépend notamment du nombre de sites de nucléation, alors que leur disparition est liée aux propriétés des films liquides qui individualisent les bulles. Cette disparition peut provenir de leur résorption (le CO2 s’échappe dans l’air à travers le film liquide), du disproportionnement (le CO2 d’une petite bulle s’échappe dans une bulle voisine de plus grande taille) ou de la rupture du film liquide d’abord aminci par le drainage. Depuis le début des années 90, l’Inra a mis en évidence le rôle des macromolécules du vin sur les propriétés des bulles et la stabilité de la collerette. Pour ce faire, des systèmes modèles et des champagnes expérimentaux ont été analysés à plusieurs échelles : molécules, couches d’adsorption, bulles isolées et mousse.

Schéma : Évolution des bulles à la surface du champagne © Inra, Fare

Évolution des bulles à la surface du champagne
© Inra, Fare

  • Quels sont les facteurs favorables à l’effervescence ? Qu’est-ce qui fait durer les bulles de champagne ?

Après la première mousse apparue lors du versement du champagne, la présence de la collerette dépend d’une part de l’effervescence - le nombre de bulles arrivant à la surface par seconde - et d’autre part de la durée de vie des bulles à la surface. L’effervescence est proportionnelle au nombre de sites de nucléation et à la teneur en CO2 dans le champagne. Dans un verre parfaitement nettoyé ou sans défauts, l’effervescence peut être nulle. La durée de vie des bulles augmente avec la teneur en macromolécules, comme cela a été observé dès le début des années 1990 (cf photo ci-dessus). Par nature, ces macromolécules sont amphiphiles, c'est-à-dire qu’elles ont de l’affinité à la fois pour les deux milieux, le gaz (air ou CO2) et le liquide (le champagne). À chaque interface gaz/liquide elles forment une couche d’adsorption ultrafine (~10-9 m) qui permettent une métastabilisation. Au début des années 2000, l’Inra a réussi à mettre en évidence la présence de cette couche de molécules amphiphiles de nature principalement glyco-protéiques, par des techniques optiques d’ellipsométrie et d’imagerie microscopique. Ce sont les propriétés de la couche d’adsorption qui déterminent la durée de vie des bulles.

Couches d’adsorption ultra-minces de macromolécules glyco-protéiques du vin formées à l’interface du gaz et du liquide, observées en microscopie à l’angle de Brewster. © Inra, Fare.  
 
Couches d’adsorption ultra-minces de macromolécules glyco-protéiques du vin formées à l’interface du gaz et du liquide, 
observées en microscopie à l’angle de Brewster. 
© Inra, Fare  

 

     
 

Véronique Aguié-Béghin est ingénieur de recherche au sein de l’unité mixte de recherche Fare, Fractionnement des Agroressources et environnement, Inra/Urca à Reims (centre Inra de Lille). L'UMR conduit des recherches sur l'utilisation des ressources lignocellulosiques, sources de carbone renouvelable, alternatives au carbone fossile constituant les produits pétroliers. Ces recherches sont centrées sur la paroi végétale qui est le constituant majeur des lignocelluloses. Elles visent à comprendre les évènements qui conduisent à la déstructuration contrôlée ou naturelle de cette paroi. Les activités de l'UMR Fare s’inscrivent dans trois principaux secteurs d’applications que sont 
1) les bioénergies et la production d’éthanol à partir de la biomasse végétale, 
2) les sciences et l’ingénierie des synthons, polymères et matériaux et 
3) l'évaluation des impacts environnementaux et agronomiques associés à la biodégradation des lignocelluloses dans les sols.

Les thématiques scientifiques de Véronique Aguié-Béghin portent sur 
1) les mécanismes des interactions entre les macromolécules des parois cellulosiques ; 
2) la structure et les propriétés des biopolymères aux interfaces et, 
3) le développement de modèles bioinspirés des parois à base de nano-cristaux de cellulose. 
Depuis son arrivée dans l’unité Fare en 1995, Véronique Aguié-Béghin a collaboré avec Roger Douillard, qui a initié les recherches autour de la caractérisation et la maîtrise de la stabilité de la collerette de bulles du champagne (avec la collaboration d’un partenaire économique Comité interprofessionnel des vins de Champagne, CIVC, Epernay). Par ailleurs, Véronique Aguié-Béghin a développé des recherches sur les propriétés physico-chimiques de (macro)molécules (protéines, peptides, composés polyphénoliques) dans un milieu hétérogène comme les interfaces gaz/liquide ou liquide/liquide. Les travaux autour du champagne se sont terminés en 2007 et depuis cette date, les compétences, les outils et les acquis dans l’étude des propriétés des macromolécules aux interfaces sont entièrement réorientés vers la compréhension des interactions des polymères pariétaux (cellulose, hemicelluloses et lignines) au sein des parois lignocellulosiques des végétaux ou dans des assemblages nanostructurés bioinspirés des parois végétales. 

La caractérisation des propriétés des macromolécules aux interfaces liquides se poursuit quant à elle dans l’unité Inra : Biopolymères, interactions, assemblages à Nantes.

 
     

 

  Source: Trad'Consulting via www.inra.fr

 
 
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25 décembre 2012 2 25 /12 /décembre /2012 12:53
LSA profite des fêtes de fin d’année pour vous proposer une chronologie de l’année 2012 sous forme de best-of des articles parus sur LSA.fr depuis le 1er janvier 2011. Ces « papiers » sont regroupés par rubriques que vous pourrez découvrir chaque jour jusqu’à notre rentrée, le mercredi 2 janvier.

Toute l’équipe de LSA vous souhaite d’excellentes fêtes de fin d’année !

 

Carrefour n’a pas été le seul distributeur à s’imposer dans la tête du classement des articles les plus de LSA.fr. Voici une sélection qui résume les principaux événements de l’année pour l’ensemble du secteur, industriels compris.

11 juillet 2012 : Le déploiement des drives s’accélère encore en France, Carrefour en tête

20 août 2012 : Les hommages se multiplient à la suite du décès de Patrick Ricard

22 août 2012 : Top100 de la distribution française

11 septembre 2012 : Départ de Jean Rubens, patron de Casino Supermarchés

17 septembre 2012 : Décès d’Edouard Leclerc à l’âge de 85 ans

4 octobre 2012 : Les négociations commerciales coincées entre la hausse des prix et la baisse du pouvoir d’achat

25 octobre 2012 : Lidl, ne m’appelez plus Hard-discounter

6 décembre 2012 : Michel-Edouard Leclerc prépare un plan en faveur des PME

13 décembre 2012 : Reportage photo: l'innovation et les femmes à l'honneur des 33e Trophées LSA de l'innovation

 

 

Source: Trad'Consulting par Guillaume BREGERAS via www.lsa.fr

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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 18:53
Qui, demain, pour assurer la relève?

 

ROBERT-PARKER.jpg

 

Robert Parker, critique vin incontesté depuis 30 ans, vient de décider de vendre sa revue The Wine Advocate à Soo Hoo, un homme d'affaires singapourien propriétaire d'Hermitage et importateur de vins sur Singapour et l'est asiatique. S'il reste le dégustateur attitré pour les vins de Bordeaux et de la vallée du Rhône, cette nouvelle fait beaucoup parler dans le milieu international du vin.
 

Certes, à 65 ans, la retraite de "l'empereur du vin" n'est pas inconcevable, mais le montant qui circule pour la transaction (15 millions de dollars pour une revue bimestrielle de 50 000 abonnés) montre l'impact de Parker. Ce sont surtout les millions de reprises de ses notes dans des documents commerciaux et dans les mises en avant chez les cavistes qui ont fait rayonner le goût de Robert Parker sur les principaux marchés du vin, et plus particulièrement le marché américain. De nombreux cavistes ont l'habitude de dire : "un vin qui obtient plus de 95/100 chez Parker, on ne peut plus en acheter, et un vin qui obtient moins de 95/100, on ne peut pas le vendre."

Comment devient-on le critique vin le plus influent du monde ?

Rien ne prédestinait Robert Parker à devenir le gourou tant redouté des vignobles. Il découvre le vin en France parce que le Coca Cola y était plus cher. Il se passionne pour la dégustation, décide d'abandonner son métier d'avocat et crée une lettre d'information pour amateurs passionnés. Son innovation porte sur son système de notation sur 100 points (système qui a été depuis largement repris par de nombreux critiques), avec comme principe une dégustation à l'aveugle et l'utilisation de la même grille quel que soit le vin.

Tous les vins, notés sur 100, ont droit d'office à 50 points, quelle que soit leur qualité. Ensuite la robe est notée sur 5, le nez sur 15, la bouche sur 20 et le niveau général de qualité et d'aptitude au vieillissement sur 10. Au-dessous de 70, les vins sont déclarés "inférieurs à la moyenne"; et "inacceptables" de 50 à 59, alors qu'entre 70 et 79 ils sont jugés moyens, bons entre 80 et 89, exceptionnels entre 90 et 95 et extraordinaires entre 96 et 100. Ses notes sont accompagnées de commentaires de dégustation mais ce n'est souvent que la note qui est reprise. Ce système basique est simple à comprendre et a fourni à des consommateurs débutants une aide à l'achat : il est facile d'admettre que 95, c'est mieux que 94.

Mais c'est aussi un très bon timing qui a permis à Robert Parker de s'octroyer cette position de gourou. Son goût était représentatif de ce qu'attendait le consommateur de vin débutant, particulièrement sur le marché américain. Il a gagné la reconnaissance des professionnels en jugeant très bien le millésime 1982 à Bordeaux alors que de nombreux critiques l'avaient mal noté. Ce jugement précoce d'un millésime mythique mais aussi sa francophilie lui ont ouvert les portes très fermées des châteaux bordelais. C'est souvent le seul critique vin connu, encensé ou détesté, mais reconnu.

Les crus "en100cés"

Dans les faits, ses notes vont de 70 à 100. Mais c'est surtout ses 100/100 qui lui ont donné cette aura. Il est fort à parier qu'un critique français n'aurait pas osé donner le chiffre de la perfection. Faire partie des 100/100 est un graal pour les producteurs. On peut noter que les vins de la vallée du Rhône ont été particulièrement honorés alors qu'aucun Champagne ne fait partie de cette catégorie d'élite. Robert Parker affirme goûter plus de 10 000 vins par an, avec un goût plus affirmé pour les vins rouges.

C'est surtout ses principes affichés (figurant en bonne place sur son site Internet) qui lui ont permis de crédibiliser sa démarche, même s'il a été attaqué pour non-respect de ceux-ci, notamment de la part de collaborateurs. Ses principes sont l'indépendance (achat des vins et pas de publicité dans le guide ou la lettre, pas d'acceptation d'invitation et de prise en charge des frais d'hospitalité) et le courage. Il se réclame de la philosophie de Raph Nader, définit sa dégustation comme démocratique (uniquement sur la base de ce que contient la bouteille) et refuse les dégustations collectives.

La "parkerisation"

Pasteur a donné son nom à la pasteurisation, Parker à la parkerisation. Cette dénomination est pour beaucoup la version œnologique de l'impérialisme américain. Y a-t-il un goût Parker ? Oui, mais c'est aussi le goût du marché, prioritairement du marché américain, qui a fait les beaux jours de l'industrie viticole ces 20 dernières années.

De nombreux chercheurs se sont penchés sur l'effet Parker pour étudier les corrélations entre les prix et les notes de Parker, et pour analyser le vocabulaire utilisé dans les commentaires de dégustation. Les termes les plus usités sont "riche", "intense", "concentré" et "épicé". Ce qui correspond typiquement à des profils de vins tels que les vins de Bordeaux ou de Châteauneuf du Pape. Cependant, son goût évolue avec le temps vers des vins plus fins et élégants. En ce sens on ne sait pas si c'est l'œuf ou la poule, mais le marché lui aussi évolue dans ce sens.

Il existe de nombreux critiques talentueux et sérieux mais aucun n'a réussi à obtenir une telle notoriété et une telle influence.

La migration de la critique vers l'Asie

Le transfert à Singapour de la lettre The Wine Advocate pose un certain nombre de problèmes et remet en cause le modèle Parker. La lettre ne va plus être éditée sous un format papier mais sous format électronique et la publicité sera admise (même si a priori ce sont des publicités hors vins qui sont prévues, mais pour combien de temps ?). L'objectivité de la subjectivité de Robert Parker a contribué à son succès. Comment va réagir le consommateur ? Quelle confiance va-il attribuer à la future notation des vins ?

Avant Parker, les journalistes anglais étaient ceux qui faisaient la critique du vin. Tout naturellement, la critique a traversé l'Atlantique pour suivre la puissance des marchés. Demain (dès aujourd'hui pour certains vins), c'est l'Asie qui fera le marché du vin, avec une consommation locale mais aussi une production locale en Chine. Il devrait donc émerger une critique asiatique avec des "règles du jeu" adaptées au contexte du marché et de nouveaux critiques qui sauront juger des vins en congruence avec les attentes des consommateurs de ces marchés.

Pour l'instant, un critique tel que Parker n'est pas encore identifié, mais on peut se demander s'il est encore possible dans un marché mondialisé d'avoir un seul homme ou femme capable de prendre la place de Robert Parker et d'être l'unique juge de la supériorité œnologique des vins. Quelles conséquences pour les producteurs ? Quel style de vin sera valorisé ? Quelles régions seront mises en avant ? Quel avenir pour les "chouchous" du moment ?

Pour une petite entreprise commencée grâce à un prêt familial, ayant fait la fortune de certains producteurs et spéculateurs, développé la notoriété d'appellations et changé la face du monde viticole et la vie d'un avocat : voilà un drôle d'héritage pour la critique du vin.

 

Source: Trad'Consulting par Joëlle BROUARD via www.huffingtonpost.fr

 

 
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24 décembre 2012 1 24 /12 /décembre /2012 01:53

Une interdiction de l'alcool au volant sera "discutée" au sein du Conseil national de la sécurité routière, notamment pour les 18-24 ans. Etes-vous favorable à une telle mesure? 

     

    Faut-il interdire l'alcool au volant?

    Le délégué interministériel à la Sécurité routière rappelle que les 18-24 ans représentent 25% des tués, 1.000 morts" et que "l'alcool intervient dans 40% des accidents mortels" qui les touchent.

    Les 18-24 ans seront peut-être interdits d'alcool au volant.Frédéric Péchenard, délégué interministériel à la Sécurité routière, affirme que l'hypothèse d'une interdiction de l'alcool au volant sera "discutée" au sein du Conseil national de la sécurité routière (CNSR), dans un entretien accordé dimanche au Journal du Dimanche

    Interrogé sur l'instauration du "zéro gramme d'alcool dans le sang au volant", il répond: "Ce sera discuté au sein du Conseil national de sécurité routière, qui est un peu le parlement de la sécurité routière, notamment pour les 18-24 ans". Il rappelle que "cette tranche d'âge (9% de la population) représente 25% des tués, 1.000 morts" et que "l'alcool intervient dans 40% des accidents mortels" qui les touchent. 

    Relancé par le ministre de l'Intérieur Manuel Valls, le Conseil national de la sécurité routière (CNSR), en sommeil depuis 2008, est un organisme composé d'élus, d'associations, d'entreprises et d'administrations. Il a été créé en 2001 pour être un lieu de débats et une instance de conseil pour le gouvernement. 

    Actuellement, le taux d'alcoolémie autorisé doit être inférieur à 0,5 g/l de sang

    Et vous? Croyez-vous qu'une interdiction totale d'alcool au volant pourrait diminuer le nombre de morts sur la route?
    Une différence de loi selon l'age vous semble-t-elle souhaitable?
     

    Source: Trad'Consulting Avec  via www.lexpress.com
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    23 décembre 2012 7 23 /12 /décembre /2012 12:51
    L’Hyper Casino de Salaise-sur-Sanne remporte le mois de l’origine et de la qualité 

     

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    L’Hyper Casino de Salaise-sur-Sanne (38) est le cinquième lauréat du mois de l’origine et de la qualité. Cette manifestation, organisée chaque année en octobre par l’INAO depuis 2008, vise à récompenser un couple magasin-producteur pour la mise en avant d’un produit sous signe officiel de qualité.

     

    L'hyper isérois l’emporte cette année pour son animation autour du saucisson de l’Ardèche IGP, réalisée en collaboration avec les Salaisons Guèze. Il succède au palmarès au Carrefour d’Epinal, vainqueur l’an dernier pour sa mise en avant du mont d’or AOP avec la fromagerie L’Ermitage.

     

    Deux autres magasins ont été mis à l’honneur au niveau national pour l’édition 2012, chacun ayant reçu un prix spécial : le Carrefour de Brest (29) pour son opération sur le poulet fermier Label Rouge (Fermiers d’Argoat) et le Carrefour d’Hérouville Saint-Clair (14) pour son animation autour du pont l’évêque AOP (fromagerie du Plessis).

    Source: Trad'Consulting par A.Monnier via www.lineaires.com


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    21 décembre 2012 5 21 /12 /décembre /2012 09:04
    Le Nez du Vin et les narines de Jean Lenoir (Partie 1)

    Les amateurs de vins connaissent bien Le Nez de Jean Lenoir. Pas celui qu'il possède entre les yeux et la barbe, non, celui qu'il a créé. Son nez a fait la joie de milliers d'œnophiles qui ont enfin pu travailler leur odorat comme les musiciens utilisent les gammes pour apprendre le solfège. Son nez est rouge, son nez est doux, son nez est amusant, son nez est beau, il est grand ou petit. Enorme s'il renferme 54 arômes, il peut se montrer plus modeste s'il en contient 24, ou 12 arômes spécial vin rouge ou spécial vins blancs. Parfois, son nez renferme 12 odeurs cra-cra, les pires défauts des vins. C'est Le Nez du Vin.

    Ceux qui, comme moi, ont tanné leur famille et tous leurs amis à coups de "Allez, on fait une partie du Nez du Vin, cette fois c'est moi qui vous plie !" voient très bien de quoi il est question ici : ces coffrets qui contiennent une série de fioles numérotées, un jeu de carte représentant chaque arôme et les vins dans lesquels on peut le sentir, ainsi qu'un livret explicatif sur l'odorat et les origines des arômes proposés. Le plus drôle est naturellement de piocher une poignée de flacons à l'aveuglette et d'essayer de les reconnaître. Ensuite on compare les résultats : "J'ai noté pomme, noix et safran", "Moi j'ai trouvé amande, truffe et violette" ; "Bigre, tu as raison !"

    Le Coffret de 54 arômes. DR

    Le premier coffret est sorti en 1981 et il s'en est écoulé plus d'un millier avant la fin de l'année. Depuis, la demande a explosé jusqu'en Asie, les chiffres de vente ont décuplé et l'entreprise fait travailler une douzaine de personnes. Le Nez du Vin est devenu un incontournable des stages de dégustation, il a réconcilié les amateurs avec le plaisir de la description olfactive.

    Mais pour créer un tel empire, faut-il avoir un "nez parfait" à la base ? Et bien même pas. Comme nous tous (ou presque), ce bourguignon n'en menait pas large lors de ses premières dégustations. D'ailleurs, un arôme lui a longtemps résisté. La bonne nouvelle, c'est que ça peut toujours s'arranger :

    La première fois qu'il découvre la richesse du bouquet d'un vin, il a 18 ans, il fait les vendanges à Chassagne-Montrachet. Depuis, ses arômes caractéristiques ne cessent de l'émouvoir. Quant à son nez, le vrai, pour qu'il ait toujours la pêche, il tient une astuce de sa femme. Et pour les fumeurs, espoir, votre nez ne va peut-être pas si mal. Voyez-plutôt :

    La prochaine fois, Jean Lenoir nous détaille le contenu d'une fiole et la complexité des arômes qu'apporte un élevage en barrique !

    En attendant, vous pouvez explorer son site. Et pour en savoir un peu plus sur les cartes du coffret, voici une vidéo sympatoche de Terroirs de Chefs.

     

    Source: Trad'Consulting par Ophélie NEIMAN via www.missglouglou.blog.lemonde.fr

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