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13 juin 2013 4 13 /06 /juin /2013 23:06

DEGUSTATR-CHINOIS.jpg

 

 

 De visiteurs de Vinexpo, les Chinois sont devenus exposants.

 Le quatrième vignoble mondial est l’ancien Empire du Milieu. A Vinexpo Bordeaux cette année, la présence chinoise à Vinexpo s’annonce exceptionnelle.  A plusieurs égards.

 

« Sur les 49.000 visiteurs attendus, nous aurons 37 % d’étrangers dont un tiers d’Asiatiques. Les Chinois étant de très loin le plus gros contingent », explique Xavier de Eizaguirre, président de Vinexpo Bordeaux.

 

Toutefois, la véritable nouveauté de l’édition 2013 sera la présence notable d’exposants chinois au nombre de 17 contre… 2 en 2011. Et si une partie d’entre eux sont des producteurs d’alcools de riz, les autres sont désormais des viticulteurs. Tout simplement parce que la Chine ne se contente plus d’importer, mais produit du vin en grande quantité avec le quatrième vignoble mondial (570.000 hectares) derrière l’Espagne, la France et l’Italie, mais désormais devant la Turquie et les Etats-Unis. La présence chinoise, qui reste modeste au regard des 2.440 exposants, masque néanmoins une influence discrète, via les rachats opérés depuis quelques années. Diva Bordeaux présente sur le Salon est ainsi la première société de négoce à passer sous pavillon chinois. En l’occurrence celui de Shanghai Sugar Cigarette and Wine (SSCW), filiale du géant de l’agroalimentaire Bright Food.

 

Nombre d’acteurs sont présents via leurs partenariats avec des entreprises françaises comme Castel ou Grands Chais de France.

 

Source: Trad'Consulting par Franck Niedercorn via www.lesechos.fr

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25 mai 2013 6 25 /05 /mai /2013 07:52
Agroalimentaire : Ecobiotic veut révolutionner la conservation du vin
Michel Degré, le président d'Ecobiotic, filiale de la société lyonnaise Bio-Cork © Nelson Goutorbe
Michel Degré, le président d'Ecobiotic, filiale de la société lyonnaise Bio-Cork © Nelson Goutorbe
La jeune PME a mis au une capsule qui, disposée dans le robinet ou le bouchon des bouteilles, BIB (bag in box) ou barriques, permet d'assurer la diffusion lente et régulière d'un principe actif qui prolonge la conservation. Le dispositif pourra être étendu à d'autres produits agroalimentaires.

Cette très jeune société créée en 2012 à Castelnaudary (Aude) par deux seniors intrépides entrepreneurs, Marc Bonneau et Michel Degré, va révolutionner la conservation des produits agroalimentaires. Le système qu'ils ont mis au point et breveté assure une protection par la diffusion lente et régulière d'un principe actif grâce à une capsule dotée d'une très fine membrane. Le produit fini, actuellement en test chez plusieurs négociants viticoles, sera commercialisé fin 2013.
Marc Bonneau, l'inventeur de la capsule active, et Michel Degré, le président d'Ecobiotic, filiale de la société lyonnaise Bio-Cork, escomptent un chiffre d'affaires de 3 millions d'euros d'ici trois ans avec la création d'une dizaine d'emplois dans un atelier en cours d'installation à Castelnaudary, au cœur même du plus grand vignoble du monde. Les capsules seront manufacturées sur place.

Micro diffusion de sulfite

Le procédé a donc été développé par Marc Bonneau, ancien chercheur en micro-biologie de l'Institut Mérieux de Lyon, puis professeur à l'Ecole vétérinaire, en collaboration avec des chercheurs suisses du laboratoire de Changins dans le cadre d'un programme international Inter-Bio-Cork soutenu par la région Rhône-Alpes, la Suisse et l'UE, afin de développer des innovations technologiques dans la filière Vin. 
Les premiers développements de cette technologie d'avant-garde sont adaptés aux contenants vinicoles : bouteilles, BIB (bag in box) ou barriques. La capsule est disposée dans le robinet ou le bouchon. « Notre premier marché est naturellement celui du vin et notre implantation dans l'Aude est hautement stratégique. Nous sommes au plus près de nos futurs clients. Notre système va permettre une micro diffusion de sulfite traditionnellement utilisé pour la conservation du vin mais en en contrôlant la teneur. Grâce à notre système de membrane, nous sommes capables de garantir la diffusion à des doses infimes. Pour un BIB, ce sera finalement deux fois moins de sulfite pour une bien meilleure conservation dans le temps » explique Michel Degré.
Des développements sont envisageables dans le domaine de la libération gazeuse, pour assurer la conservation des jus de fruits ou du lait » assure Marc Bonneau, le scientifique du tandem Ecobiotic. 
Source: Trad'Consulting par Christian Goutorbe via www.latribune.fr

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 16:26
Un nouveau château du Bordelais acheté par un Chinois

cabernet-franc.jpg

 

Wengcheng Li, un architecte chinois possédant déjà deux propriétés viticoles dans le Bordelais, a acheté le château La Fleur Jonquet, situé dans les Graves, a-t-on appris vendredi auprès de l'ancienne propriétaire.

Des investisseurs chinois ont repris une trentaine de propriétés dans le vignoble de Bordeaux depuis cinq à six ans, dont récemment des grands crus.

Le château La Fleur Jonquet compte neuf hectares, dont 7,5 en rouge et 1,5 en blanc.

"Nous produisons environ 50.000 bouteilles par an, dont 10.000 en blanc, et nous exportons 75% de la production", a dit à Reuters Laurence Lataste, qui a créé et développé depuis 1986 le château situé à Arbanats et Portets.

Wengcheng Li possède déjà les châteaux La Dominante à Saint-Denis de Pile (Bordeaux Supérieur) et Lucas à Castillon-la-Bataille (Côtes de Castillon).

 

 

Source: Tradconsulting par Reuters via www.lesechos.fr

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17 avril 2013 3 17 /04 /avril /2013 00:01
 
 
Les Françaises, des "amateurs" de vin comme les autres

Photo : Käfer photo/shutterstock.com/Relaxnews

 
Les Françaises, des "amateurs" de vin comme les autres

Désormais, le vin n'est plus une histoire d'hommes. Les Françaises sont plus nombreuses à fréquenter les cours d'oenologie et sont loin de préférer le rosé. Elles sont aussi devenus sommelières ou gèrent les plus grandes appellations. Seule différence avec leurs conjoints, "elles n'en font pas une question de pouvoir", confie Thierry Desseauve, le journaliste français qui signe l'édition 2013 de son guide des vins, aux côtés de son compère Michel Bettane.

"Il y a quinze ans, le vin était structuré. C'était toujours un membre de la famille, le tonton d'une cinquantaine d'années, qui connaissait les bouteilles à boire et dont on suivait le conseil" raconte le journaliste Thierry Desseauve. Bien que les hommes représentent la clientèle la plus remarquée des Foires aux vins des grandes surfaces, cet univers bien masculin a dû accueillir un nouveau profil de consommateurs : les femmes. Derrière leur caddie le samedi, les Françaises remplissent le frigo pour la semaine et n'hésitent plus à fréquenter la cave des distributeurs, avant de passer à la caisse. "Ce sont elles qui font le plus souvent ce genre d'achat le reste de l'année", souligne Alain Marty, Président du Wine & Business Club.

Des amateurs de vin décomplexés

Sans aucun a priori sur les cuvées, les Françaises se forgent leur propre avis sur les nectars qu'elles dégustent, dans un état d'esprit tout à fait libre des préjugés et des idées préconçues, estime Desseauve. Et comme si cela ne suffisait pas pour agacer les hommes, elles bénéficient d'un atout non négligeable : leur nez. "Les femmes ont une mémoire olfactive bien meilleure que les hommes", tient à souligner Alain Marty.

Sans complexe, les Françaises sont ainsi devenues des "amateurs" comme les autres, curieuses de comprendre les subtilités des arômes et de l'équilibre d'un vin. Ce n'est donc pas un hasard si les élèves, qui réservent des cours d'oenologie, sont en majorité des femmes, remarque l'homme d'affaires.

A l'instar de leur conjoint ou de leur père, les dégustatrices perçoivent le vin comme un produit traditionnel français, façonné par un terroir et une origine, les deux critères de choix de ces dames, selon la dernière étude du cabinet IWSR. Un breuvage idéal à l'heure de l'apéritif, pour 17,9% d'entre elles, et incontournable pour 49,5% quand vient l'heure du rendez-vous galant.

Les Françaises aiment le vin... rouge

Les femmes ont ainsi tout d'un consommateur lambda, jusqu'à même préférer le vin rouge, balayant les clichés rassurants qui leur réservent la consommation du vin rosé. "Elles s'intéressent à tous les vins, mêmes les rouges les plus charpentés et puissants. Il n'existe aucune différence entre les hommes et les femmes à ce sujet", résume Thierry Desseauve. La moitié des Françaises choisit donc de préférence une bouteille de vin rouge, quand seulement 18,1% optent pour le rosé, selon IWSR.

Pourtant, certains négociants et propriétaires croient séduire un nouveau public féminin en créant des étiquettes plus "féminines", en optant pour des couleurs acidulées, allant jusqu'à commander des bouteilles en forme de flacons de parfum. Peine perdue, "toutes les tentatives de packaging modernes, esthétiques se sont plantées", confie Thierry Desseauve.

Les nouvelles stars du vin

Même si elles ne se différencient (presque) pas des amateurs masculins, les Françaises attirent toute l'attention des experts du vin, jusque dans les vignes. Aujourd'hui, elles ne se cantonnent plus à suppléer leur conjoint vigneron en s'occupant de l'administratif. Elles dirigent les exploitations. "Les plus grands vignerons de Bourgogne ou de Saint Emilion sont des femmes. Leurs vins sont très vigoureux et d'une grande finesse", analyse l'acolyte de Michel Bettane. Ces nouvelles expertes officient aussi dans les chais, et jusqu'au service dans les restaurants en incarnant les rôles d'oenologues ou de sommelières.

Béatrice Larribière s'est par exemple fait connaître pour son travail au Château Trapaud, à l'est de la juridiction de Saint-Emilion. En Bourgogne, les "femmes vignerons" se sont même regroupées au sein d'une association, baptisée "Femmes et Vins de Bourgogne", sous la houlette de Virginie Taupenot-Daniel qui officie au domaine familial étendu sur vingt appellations en Côte de Beaune et Côte de Nuits.

Nouveaux visages du vin français, les femmes vignerons sont même parvenues à profiter de l'ouverture d'un espace qui leur a été entièrement dédié lors de Vinexpo en 2011, l'un des salons les plus influents dans le monde. Que les oenophiles masculins se rassurent, la féminisation du vin, tant dans les vignobles que dans les rayons des supermarchés, n'aura aucun impact sur la qualité de l'offre, dixit Thierry Desseauve et Alain Marty.

Source: Trad'Consulting via www.metrofrance.com

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 09:17
Petites "frappes" pour Grand Cru
Photo d'illustration.

Photo d'illustration. © MAXPPP

Les chais du prestigieux château Palmer venaient d'être cambriolés, l'alerte n'avait pas encore été donnée.

L'INFO. Dans la nuit de dimanche à lundi dernier, les chais du Château Palmer, un prestigieux grand cru classé de Margaux, dans le vignoble de Bordeaux, en Gironde, a été cambriolé : 318 bouteilles de millésimes récents ont ainsi été dérobées par les malfaiteurs pour un préjudice estimé à 72.000 euros. Dès lundi matin, les gendarmes qui n'étaient pas encore informés du larcin, retrouvaient le précieux flacon, par hasard, révèle Sud-Ouest, lors d'une opération de gendarmerie dans le cadre d'une autre affaire de cambriolage.

Une enquête de plusieurs semaines… Depuis plusieurs semaines, les gendarmes de la brigade de recherche de Bordeaux-Bouliac enquêtaient sur une série de cambriolages menés dans la région bordelaise. Les techniques de police scientifique avaient permis d'identifier un suspect déjà connu de la justice pour avoir tenter de découper un distributeur automatique de billet à l'aide d'une disqueuse en février 2012.

Lundi matin à l'aube, une vaste opération de gendarmerie visant à interpeller cet homme de 25 ans était menée dans deux communes de la région de Bordeaux, au domicile du cambrioleur présumé et chez plusieurs de ses complices. C'est là, dans la maison du principal suspect, située dans le village de Montussan, que les enquêteurs ont retrouvé une trentaine de caisses de grands crus : les 318 châteaux Palmer.

... pour une découverte surprenante. Dès lors, les enquêteurs prévenaient la direction du domaine viticole. Au même moment, celle-ci accueillait des enquêteurs d'une autre brigade de gendarmerie… venue constater le cambriolage. Les monte-en-l'air étaient passés par les toits de l'exploitation… une technique déjà utilisée dans certains des précédents larcins concernés par l'enquête.

Trois suspects ont été placés en garde à vue puis mis en examen et placés sous contrôle judiciaire mercredi. Aucun n'a reconnu sa participation au casse des caves du grand cru. Les bouteilles ont, quant à elles, retrouvé leur place. A bonne température.

Source: Trad'Consulting par M.-A. BINDLER via www.europe1.fr


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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 15:55

 

 

Selon Stéphane Paillard, dégustateur et acheteur vins pour Metro, il faut façonner sa carte par instant de consommation et par accords avec les mets. De plus, une offre au verre est indispensable.

 


Stéphane Paillard.
 
© Jérome Ubassy
Le verre gourmand de côtes du rhône.

L'application pour portable iWineresto.
 
Le festival des primeurs France Boissons.

"Il faut élaborer sa carte avant d'aller acheter les vins chez les cavistes et grossistes", recommande Stéphane Paillard, dégustateur et acheteur vins pour Metro. Il faut une offre claire et assez courte. "Avec le snacking et les tapas, on travaille aussi sur des produits saisonniers. Avec des salades légères, des fraises par exemple, il faudra des vins légers. Un vin rosé quand il fait chaud plutôt qu'un rouge tannique. Avec les tapas, on s'adresse à une population jeune. Ce sont des plats épicés, des mix sucrés-salés, sur lesquels on se base pour choisir les vins."

"L'été, une bouteille vendue sur deux est un vin rosé. L'offre est de plus en plus en plus qualitative. S'y ajoutent dorénavant des vins aromatisés." Stéphane Paillard évoque un choix plus grand qui s'accorde bien avec le snacking : "On propose de nouveaux formats, par exemple du vin en briquette, comme pour les jus de fruits, ou des Bags in box pour la vente au verre, ou encore des poches molles qui peuvent se ranger au réfrigérateur." 
 

Guider les clients

Le vin au verre et les formats en demi-bouteilles sont indispensables avec une carte snacking ou tapas, rappelle le professionnel. Une offre de vins étrangers et de rosés ou blancs méditerranéens est intéressante. Il conseille également d'inclure deux ou trois références par couleur, des structures variées (tonique, gras et rond), un ou deux vins effervescents et une bière pour une carte complète. "Dans le cas du snacking haut de gamme, pourquoi pas un champagne ? On imagine facilement un plat au saumon avec un joli champagne blanc de blancs."

Stéphane Paillard conseille aussi de façonner des cartes par instant de consommation ou par accords. "Il faut guider les clients. Ils veulent une couleur, pas forcément une région. Par exemple, avec une tartine à base de crevette ou de homard, conseillez un rosé tonique ou minéral. Il faut proposer le tapas et le vin associé et utiliser des adjectifs. Par exemple : le tapas gourmand (pour un tapas sucré-salé) avec un rouge un peu tendre. Le client qui veut aller vite est guidé par les mots forts. On utilise alors le profil organoleptique du vin. On peut aussi proposer un tapas, et une possibilité de  3 vins différents, en allant du plus sec au plus tendre."


Vins du midi et vins du soir

Il faut adapter la carte aux habitudes de sa clientèle et aux moments de la journée. Thierry Gautier, responsable vins à la maison Vins Remy Liboureau à Saint-Mesmin (85) et membre de la commission des achats de vins de C10, donne les ingrédients d'une carte bien pensée. 

"Pour une clientèle du midi, il faut des vins consensuels, des appellations courantes, telles beaujolais, saumur ou bordeaux, ou des cépages connus, comme le chardonnay ou le merlot, qui n'impliquent pas d'argumentaire car il faut aller vite. La clientèle de bureaux prend peu de temps pour déjeuner. " Il conseille d'adopter un format au verre. "On a souvent une formule ou un plat unique, le vin au verre est la meilleure solution." 

Au déjeuner, la répartition est de 25 % rosé, 25 % blanc, 50 % rouge. "Le premier prix doit approcher le tarif du demi, et le verre peut aller jusqu'à 4,50 €."

Le soir, les clients ont plus de temps et il est possible de conseiller des flacons atypiques, par exemple des vins du nouveau monde. On retrouve les grands formats, car les tables sont plus grandes, explique Thierry Gautier. "Il faut être éclectique, toujours proposer blancs, rouges, rosés, des références régionales, mais aussi des appellations d'autres régions, ou des IGP et cépages qui demandent des informations de la part du serveur." 

 

À éviter ou à recommander

"Les plus grosses fautes sont les déséquilibres entre trop de vins et pas assez. On trouve parfois un seul  menu du jour et 30 vins." Le spécialiste recommande de respecter un bon équilibre entre régions et couleurs, et de proposer, pour le soir, des vins un peu sucrés et d'apéritif. Au déjeuner et au dîner, il faut avoir une proposition champagne. Mais de rappeler les erreurs pénalisantes : "Un champagne acheté 35 € peut se vendre à 55 € ou 59 €. Si on l'affiche à 80 €, ce sera plus difficile. Avec internet, tout le monde connaît le prix de tout." 

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Carte des vins virtuelle 

Il est aujourd'hui possible de télécharger sur son mobile ou sa tablette des applications permettant d'avoir des informations sur le vin et le vigneron (Mwine, ou Wine Adviser). L'application iWineresto, créée par le sommelier français Christophe Boisselier, propose des accords mets-vins. Celle-ci est accessible sur toutes les tablettes, et évolue selon les besoins des restaurateurs, car son créateur reste en contact avec eux pour adapter la carte des vins aux changements de mets. Son coût est d'environ 2,5 € par service. "Les clients consomment mieux. Et les jeunes vont oser prendre un verre de vin", confie Christophe Boisselier. L'évolution des ventes se fait surtout en valeur car les clients vont choisir un vin plus cher. 
(www.iwineresto.com )

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À quelle fréquence changer sa carte des vins ?

La saisonnalité de la carte semble aussi importante que son contenu. Mais comment et quand la change ? André Josse, responsable de la formation vin pour France Boissons, explique : "En général, il ne faut pas la changer entièrement, mais la renouveler au fil des saisons. Dans les établissements gastronomiques, renouveler certains vins peut être fait en relation avec le changement de carte des mets par exemple. Dans les établissements de type bistrot, selon la clientèle, le mieux est de maintenir une trame constante qui est l'empreinte de l'établissement et rassure les habitués,  et de renouveler tout au long de l'année une offre découverte qui satisfera les curieux et surprendra les habitués !" 



Source: Trad'Consulting par Sophie SENTY via www.lhotellerie-restauration.fr

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10 avril 2013 3 10 /04 /avril /2013 09:58
MARGAUX-PAV-ROUGE.jpg

À Bordeaux, le salarié d'un magasin de vins volait des grands crus pour les revendre sur Internet. Le préjudice est estimé à 110.000 euros.

Les prix, qui défiaient toute concurrence, étaient trop osés pour ne pas attirer l'attention, rapporte le journal Sud Ouest mardi. Fin mars, un amateur de vin et membre d'une maison de négoce bordelaise repère sur un site de vente en ligne des bouteilles grand crus vendues à un prix très attractif par rapport au prix du marché. Un seul et même vendeur proposait plusieurs bouteilles de Château Margaux 1961, vendues 600 au lieu de 5000 euros, des bouteilles de Château Haut-Brion 1959 et 1949, vendues 750 euros au lieu de 2000 euros, mais aussi des bouteilles de Mouton-Rothschild et de Cheval Blanc.

Or, ces prestigieux millésimes correspondaient à des vols sans effraction signalés par un négociant bordelais, qui dès juillet 2012, avait remarqué des écarts dans ses stocks. Autre coïncidence, sur l'annonce de la bouteille de Château Margaux 1961, était précisée la mention «réembouteillé avec marquage laser». Or, «la maison de négoce bordelaise avait justement refait les niveaux et réembouteillé ce millésime», précise le quotidien, «et elle était la seule à l'avoir fait en 2008». Le négociant a porté plainte le 3 avril. La Brigade des cambriolages de la sûreté départementale, chargée de l'enquête, a rapidement identifié les deux coupables: l'employé de la boutique confiait les bouteilles volées à un complice, identifié sur le site de vente en ligne. Le «préjudice cumulé» est estimé à «près de 110.000 euros TTC, prix négociant».

«Les voyous n'étaient pas de très haut niveau»

Joint par lefigaro.fr, un policier de la brigade affiche sa satisfaction: «C'est une belle affaire par rapport au produit, au butin, et au montant des préjudices». Il souligne que «l'enquête a été rapide, car pour une fois le site de revente en question a été réactif à nos demandes». Ce type de produits «n'est pas très courant» précise-t-il, et dans cette affaire, «les voyous n'étaient pas de très haut niveau». Chez le vendeur, les enquêteurs ont ainsi retrouvé une partie de la quarantaine de bouteilles volées, certaines ayant déjà fait le bonheur d'acquéreurs. Le receleur était de mèche avec l'employé de la boutique, un «ami» pour qui il gardait et mettait en vente le vin. L'ami en question, préparateur de commandes dans le magasin, cachait les bouteilles dans des cartons de vin ordinaire. Le receleur et le voleur, qui ont plaidé coupable, seront jugés lors d'une comparution par reconnaissance préalable de culpabilité.

Source: Trad'Consulting par Emmanuelle Germain via www.lefigaro.fr


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6 avril 2013 6 06 /04 /avril /2013 10:18
 
 
currently off air
MALBEC WORLD DAY WITH WINES OF ARGENTINA

You’re Invited to Celebrate the 3rd Annual Malbec World Day and learn more about Argentina’s most popular grape! 

On April 14th, Gregory Dal Piaz will be joined by Wines of Argentina Representative, Nora Z. Favelukes, to taste award-winning wines from the Argentina Wine Awards (AWA) 2013: 


These wines are high-quality, progressive and award winning, with each receiving the highest award in the latest edition of the AWA’s “Next Generation” competition.

Get exclusive insights to these wines while learning about Argentina and what the next generation of Argentine wines has to offer. 

Watch the virtual tasting live and join our chat room to get answers to any questions you may have about Argentina and its wines, directly from the experts. 

Pick up a bottle of these wines and toast to Malbec World Day! 

RSVP now to get a reminder

Source: Trad'Consulting via www.snooth.com

 

 

 

 

 

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2 avril 2013 2 02 /04 /avril /2013 16:00
Le réchauffement climatique risque de modifier la carte des vins
Vigne à Riquewihr spinazzolarenato via Flickr CC License by

Oubliez vos connaissances et repères sur les vignobles français. Selon l'AFP, le réchauffement climatique va inexorablement affecter les crus qui font la célébrité du vin hexagonal, et permettre à de nouveaux territoires de cultiver la vigne.

Selon l'article, les climatologues travaillant dans l'industrie du vin prédisent une hausse des températures allant de 1°C à 2°C pour 2050, avec des évènements climatiques extrêmes plus fréquents qui risquent de mettre en péril les récoltes.

Le Community Research and Development Information Service (Cordis) déclarait ainsi en janvier dernier

«Si rien n'est fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, les vignes se déplaceront de 1.000 km au-delà de leur limite traditionnelle d'ici la fin du siècle, menaçant l'industrie vinicole.»

Et d'ajouter que l'année dernière a été la période de vendanges la plus courte depuis quarante ans. Le climat, rappelle l'article, est fonction de l'identité gustative d'un vin:

«Le manque d’eau, le changement de température, les averses et gelées inopportunes sont juste quelques variables qui ont un profond effet sur l’équilibre du sucre et de l’acidité, la maturité des tannins, et la palette des arômes.» 

Ces changements auront alors des conséquences sur le goût des vins produits, bousculer l'identité des vignobles et les grands crus. Pour Gregory Jones, professeur d’œnologie à l’université Southern Oregon:

«Une région peut-elle continuer à cultiver exactement les mêmes variétés et faire exactement le même style de vins? Si ce que l’on sait aujourd’hui est correct, c’est fortement improbable.»

Et certaines régions font déjà l'expérience de ces bouleversements. «En Alsace, le changement climatique est déjà un problème […]. Si les consommateurs acceptent les changements, ce n’est pas un problème. S’ils ne les acceptent pas, ça l’est», déclare Jean-Marc Touzard, cor-coordinateur à l'Adaptation au changement climatique de l’agriculture et de la forêt (ACCAF), un programme de recherche de l'Inra. 

Mais à l'inverse, le réchauffement climatique n'est pas une mauvaise nouvelle pour tout le monde. Les viticulteurs du Beaujolais, par exemple, voient la qualité de leur vin augmenter parce qu'ils peuvent de plus en plus se passer de la chaptalisation.

De nouvelles régions du monde s'ouvrent également à la culture vinicole et pourront potentiellement produire des crus tout à fait honorables. Selon l'article de l'AFP, la Tasmanie, la Nouvelle-Zélande, le sud du Chili, l’Ontario et d'autres zones du Canada, l’Angleterre et les régions de Mosel et du Rhin en Allemagne feront partie des régions qui pourront en bénéficier.

En France, la solution pourrait être d'utiliser de nouvelles variétés de vignes habituées aux climats chauds, et présentes en Grèce, Sicile, Espagne et Portugal.

Photo: Vigne à Riquewihr spinazzolarenato via Flickr CC License by
Source: Trad'Consulting via www.slate.fr
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12 mars 2013 2 12 /03 /mars /2013 13:59
Distribution : Lidl démarre sa foire aux vins de Pâques le 13 mars 
Photo DR

 

Lidl va démarrer demain sa foire aux vins de Pâques. L’enseigne de hard-discount consacre en effet trois pages de son tract à un assortiment de 29 références classé par vignoble. Bordeaux est bien évidemment le mieux fourni avec huit références dont le St-Estèphe château la Haye 2007 vendu à 14,49 € la bouteille. Le vin le plus cher de l’opération.

A l’inverse, le tarif le plus attractif se trouve dans la sélection rhodanienne (sept produits) avec l'AOP grignan-les-adhémar à 1,99 €. La Bourgogne est également bien représentée avec cinq références dont un mercurey à 7,49 €. Lidl propose aussi deux champagnes sous les signatures habituellesBissenger & Co, un brut rosé à 17,99 €, et Comte de Senneval sous la dénomination grand cru à 16,99 €. A noter que l’assortiment de la foire aux vins se compose aux deux tiers de vins médaillés ou cités dans le Guide Hachette.

  


Source: Trad'Consulting par Y.D. via www.rayon-boissons.com
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