Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
10 novembre 2012 6 10 /11 /novembre /2012 00:52

 

INFOGRAPHIE SUR LA PLANETE VINS

 

consommation

Le vins

81% des Français de 18 à 75 en ont bu au cours de l’année 2005. La consommation par habitant : 47,8L/an/hab ou 58, 2L/an/hab pour les français de plus de 14 ans

 

société

250 000 emplois

Les exploitations agricoles spécialisées en viticulture emploient 142 051 équivalents temps plein, les entreprises du négoce de vin emploient plus de 32 000 salariés, auquel il faut ajouter à l’aval de la filière 5300 cavistes et les emplois liés au vin dans la distribution alimentaire et la restauration

 

société

85%  

Soit 22,8 millions de ménages

 

économie

Exportations

La valeur des exportations est estimée à 6,201 milliards d’€ pour les vins en 2010

 

consommation

1,3 verre 

 

économie

Secteur d'exportation  

Place des exportations de vins et spiritueux en France : 1er secteur agroalimentaire excédentaire et 2e secteur excédentaire de la France, après l’aéronautique et devant la chimie/parfumerie.

 

économie

20% du vin mondial  

La France est le premier pays producteur au niveau mondial et produit environ 20% du vin de la planète. 

consommation

Les repères de la modération

Source : Avis de l’OMS

Close

économie

Points de distribution

Achat par circuits d’approvisionnement : 63% en grande distribution, 20% en hard discount, 7% dans des magasins spécialisés, 5% de vente directe

Source : France AgriMer

Close

consommation

Consommation des français

La France est le premier consommateur de vin, devant l’Italie, le Portugal et l’Espagne et consomme environ 14% du vin produit dans le monde

économie

Régions  

économie

Les couleurs des vins

Achat de vin par couleur : rouge (60%), rosé (23%), blanc (17%)

 

économie

9 sur 10  

 

 

 

 

Source: Trad'Consulting via www.vinetsociete.fr

Partager cet article
Repost0
9 novembre 2012 5 09 /11 /novembre /2012 22:49
Bernard Pivot crée un comité de défense du beaujolais
                  Les membres du Comité de défense du Beaujolais, Bernard Pivot et Périco Légasse examinent une selection de crus du Beaujolais, le 11 décembre 2009.
Les membres du Comité de défense du Beaujolais, Bernard Pivot et Périco Légasse examinent une selection de crus du Beaujolais (© AFP Jean-Philippe Ksiazek)

 

«Ce comité veut dénoncer le lynchage, dont le beaujolais, vin du peuple, vin des ouvriers, vin festif, est victime alors qu'il est un symbole de l'identité française», explique Périco Légasse, chroniqueur gastronomique.

 

Un Comité de défense du beaujolais a été créé vendredi à Fleurie (Rhône) à l'initiative de deux journalistes, Bernard Pivot, membre de l'Académie Goncourt, et Périco Légasse, chroniqueur gastronomique à Marianne, qui y voit un «symbole de l'identité française».

 

Le Comité, composé de dix membres dont ses deux initiateurs, s'est réuni pour la première fois à l'auberge du Cep et a décerné deux prix, l'un pour le beaujolais nouveau, Lauron et fils de Xavier Barbet, l'autre pour le beaujolais-village nouveau Château d'Emeringes de Pierre David, 2009 étant considéré par les professionnels comme une année exceptionnelle.

 

Pendant près de deux heures, les dix jurés ont goûté, avec toute la panoplie des taste-vin (verres à vin, verres à eau, crachoirs et pain), dix beaujolais et dix beaujolais villages, sélectionnés sur un premier tri venus de chez 280 producteurs, avec comme critères la robe, le nez, la bouche et l'harmonie.

«Après le premier verre, il faut être prudent», ironisait Bernard Pivot, pensant aux 19 autres vins à goûter. «On est quand même sur la terre des Bituriges (tribu gauloise, ndlr), d'où le mot biture», concluait Périco Légasse après la dernière dégustation.

 

Plus sérieusement, ajoutait-t-il plus tard, «ce comité veut dénoncer le lynchage, dont le beaujolais, vin du peuple, vin des ouvriers, vin festif, est victime alors qu'il est un symbole de l'identité française. Ici, les viticulteurs ont l'impression d'être abandonnés par le marché, par l'opinion publique, par certains journalistes... A Paris, il est de bon ton de dire que le beaujolais ne vaut rien, alors que c'est un grand vin de France.»

 

Après cette première édition, le comité de défense du beaujolais se réunira chaque année pour récompenser les meilleurs beaujolais et beaujolais-villages nouveaux, et devrait s'adjoindre l'an prochain la voix d'un restaurateur britannique et, peut-être, d'un expert japonais.

 

Le vignoble du Beaujolais, qui compte environ 3.000 exploitations, se compose des appellations «beaujolais» et «beaujolais-villages», vendus pour leur majorité en vins primeurs, et de dix crus: brouilly, chénas, chiroubles, côtes-de-brouilly, fleurie, juliénas, morgon, moulin à vent, régnié et saint-amour.

 

 

Source: Tradconsulting via AFP

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 21:54
Le projet d'Amazon, évoqué depuis plusieurs années, voit enfin le jour. La difficulté aura été de respecter la lourde réglementation de la vente d'alcool qui s'applique aux Etats-Unis.
         L\'abus d\'alcool est dangereux pour la santé. - DR
 L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. - DR
 

Le distributeur en ligne Amazon a lancé jeudi un service de vente de vin en ligne, limité pour l'instant à une partie des Etats-Unis mais susceptible de bouleverser le système de distribution très réglementé dans ce pays.

 

Le service permet pour l'instant, pour des frais d'envoi uniques de 9,99 dollars, de se faire livrer jusqu'à 6 bouteilles dans 13 Etats américains, avec « davantage à venir bientôt », promet Amazon dans un communiqué. Le groupe dit proposer sur sa plateforme, www.amazon.com/wine, plus d'un millier de vins provenant de divers vignobles américains.

 

La sélection va pour l'instant d'un lot de 4 cannettes de blanc californien non millésimé à 5 dollars, jusqu'à un cabernet-sauvignon Mercer de la Columbia Valley de l'année 2005, coûtant 199,99 dollars la bouteille. Elle devrait toutefois s'étendre, puiqu'Amazon permet aux établissements vinicoles américains intéressés pour commercialiser leur production sur sa plateforme de le contacter directement.

Restrictions à la vente d'alcool

Le site permet aussi, par l'intermédiaire d'autres vendeurs, d'accéder à des vins d'autres pays, majoritairement européens (France, Italie, Espagne, Portugal, Allemagne, Autriche) ou sud-américains (Argentine, Chili), mais aussi australiens, sud-africains ou japonais par exemple.

 

Le consommateur peut faire son choix en fonction du prix des bouteilles, de leur origine, du cépage ou encore l'arôme dominant, et se voit proposer des conseils sur les mets se mariant le mieux avec sa bouteille.

« Que ce soit pour aider les consommateurs à trouver leur cépage préféré, faire des achats pour les fêtes ou agrandir leur cave avec une bouteille spéciale, nous fournissons les outils et l'information nécessaires pour les guider jusqu'au vin parfait », affirme Peter Faricy, vice-président responsable des plateformes de vente d'Amazon, cité dans le communiqué.

 

Des projets d'Amazon dans le vin sont évoqués depuis plusieurs années dans la presse, mais n'avaient jusqu'ici débouché sur rien de concret, en raison notamment des restrictions à la vente d'alcool dans le pays. Le système de distribution du vin aux Etats-Unis, hérité de la prohibition, repose sur une série d'intermédiaires (importateurs, grossistes), ce qui contribue à renchérir le prix final payé par les consommateurs. En outre chaque Etat a ses propres réglementations et certains interdisent les achats de vin par correspondance.

 

 

Source: Trad'Consulting par D.R. via www.lesechos.fr

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 16:43

 

 

 Le merchandising suppose que le choix des consommateurs est en partie connu. Quels sont les facteurs susceptibles d'influencer son comportement en situation d'achat?

 

PHOTO-CHARIOT-COURSES-GMS.jpg

 

 

 

I - FACTEURS DE CHOIX DU MAGASIN 

 

Les décisions d'achat sont différentes d’un consommateur à l’autre. Mais elles le sont aussi pour un même individu selon ses besoins, la situation et même son humeur.

De plus, le processus d’évaluation des magasins par un client est très complexe: on parle du caractère multidimensionnel de l’image des magasins (image-prix, image-choix, image-atmosphère…)


 


 

1 - L'ELOIGNEMENT DU MAGASIN


 

Auparavant, on se basait sur la théorie des géographes: on choisit un magasin en fonction de l’éloignement, que le consommateur veut minimiser.

Mais la proximité n’explique pas tout, et la perception de la distance varie entre 2 individus et selon les périodes (semaine/wend, travail/vacances)


 


 

2 - LE TYPE DE PRODUIT


 

Il s'agit du schéma de Kent Monroe et Joseph Guiltinan. Ici, le processus de choix diffère en fonction du type de produit


 

Les biens courants

 Connaissance précise des produits.

=> Le choix est souvent routinier, surtout si le produit a déjà apporté satisfaction.


 

Les biens anomaux

 Les clients sont prêts à un effort de recherche important pour acquérir le produit dont la qualité et les caractéristiques sont particulières.

=> Le choix du magasin dépendra donc de la présence ou non de certaines marques dans l'assortiment et de la compétence des vendeurs.


 

Les shopping goods

 Le consommateur est indécis et ne dispose pas d’informations particulières sur ce qu’il va acheter (exemple des vêtements). L’offre des magasins évolue sans cesse, on va donc en fréquenter plusieurs.

=> Ici le choix du magasin vient avant le choix du produit lui-même.


 


 

3 - LA NATURE DU BESOIN


 

Le modèle varie selon nature du besoin à satisfaire.


 

Un désir d’achat impliquant un choix rapide et déterminé

Désir engendré par l'expérience du produit ou la pub par exemple. Dans ce cas la disponibilité du produit ou de la marque dans le magasin a une grande importance


 

Achat courant pour un utilisateur expérimenté

On est dans un processus routinier


 

Achat exceptionnel ou inexpérience antérieure

Une phase de recherche et d’évaluation impliquent un processus de choix plus long. Le conseil en magasin (et via internet) est décisif.


 


 


 

II - L'ETUDE DU CONSOMMATEUR EN SITUATION D'ACHAT


 


 

1 - CARACTERISTIQUES GENERALES DU CONSOMMATEUR


 

On retrouve les variables de segmentation classiques mais que l'on adaptera en fonction du type d'achat.

Variables sociodémographiques = notamment la localisation par rapport au lieu de vente, âge, sexe, structure familiale, niveau d’éducation, ancienneté d’habitat dans la zone, revenus

Variables comportementales : style de vie (centres d’intérêt, opinions…), influences culturelles et sociales


 

 

2 - VARIABLES SITUATIONNELLES


 

C'est Belk qui dès 1975 note le rôle de 5 variables situationnelles :

   a) Environnement physique

   b) Environnement social (je dirais économique et social)

   c) Moment

   d) Caractéristiques de la tâche d’achat ou contexte du rôle à accomplir *

   e) Etats émotionnels


 

* Exemple du vin : le processus d’achat est très différent selon s’il s’agit d’un vin de table, pour une soirée avec des amis ou pour une occasion particulière.


 


 

3 - L'IMAGE DE SOI DANS LE PROCESSUS D'ACHAT


 

Il ne faut pas oublier la triple dimension du moi.


 

Le moi réel : celui que l'on valorise par les achats courants

Le moi idéal : souvent sollicité pour les produits anomaux

Le moi vu par les autres : pour des consommations ostentatoires


 


 

4 - CONCLUSION


 

Le choix d’un magasin est un mécanisme de comparaison qui varie en fonction du besoin, des circuits de distribution disponibles (VPC, Internet, magasins…) et des enseignes présentes dans la zone de chalandise.

Le nombre des critères et leur importance relative diffère entre 2 individus, cela dépend notamment du nombre de similitudes qu’il découvrira entre lui-même et la perception qu’il a des magasins.

Le commerçant doit donc comprendre les objectifs du consommateur pour satisfaire sa clientèle potentielle.


 


 


 

III - CLIENTS EN GRANDES ET MOYENNES SURFACES (GMS)


 

On se préoccupe ici donc de comportements fondés sur le « moi réel »

 


1 - LA FREQUENTATION DES GMS


 

Les Français connaissent bien la GMS, ancrée dans le paysage. De + en + ils adoptent des comportements de multifréquentation, recherchant des avantages spécifiques.

De plus, les GMS occupent également une fonction récréative

 

Le rôle du merchandising s’en trouve modifié : les produits sont disposés de manière à vendre et à distraire.

En 2005, les GMS représentaient 95% des produits d’épicerie, 92% lavage, 87% laitiers, 85% boisson.


 

En moyenne, un consommateur urbain fréquente 3 magasins physiques pour assurer leurs achats courants

  • un magasin principal = 5 visites /mois
  • un secondaire = 2.8 /mois
  • un occasionnel = 1.3 /mois


 

La règle veut que le panier des clients plus élevé dans les magasins auxquels ils sont fidèles.

C'est pourquoi les clients fidèles sont stratégiques: ils représentent 75% du chiffre d'affaire des hypermarchés

Par exemple, chez Monoprix, 2% des meilleurs clients font 20% du CA.


 


 

2 - ATTENTES DES CLIENTS DANS UN POINT DE VENTE


 

a) Ils ne recherchent pas la même chose selon le type de magasin

Hyper = moyen d’approvisionnement du « plein régulier », avec un « plus » alimentaire ou vestimentaire

Super = les « plus » sont plus rares


 

b) Ils ne recherchent pas la même chose selon les circonstances de l’achat

5 types d’achat selon Tordjman

- la routine = majeure partie des achats

- l’achat de stockage : eau, lait

- l’achat de complément : il manque quelque chose qu’il faut acheter

- l’achat consommé immédiatement = le croissant chaud

- l’achat d’aventure


 

c) Les consommateur ne recherchent pas tous la même chose

Y a la ménagère, le senior, le célibataire, lesados, etc.


 

d) Les consommateur sont de + en + exigeants

Qualité, choix, prix, services… C’est le prix qui est revenu en tête des préoccupations (merci la crise)

ð Les hyper qui se sont lancés dans les 90’s dans une concurrence acharnée pour présenter la meilleure qualité de service ont ainsi ouvert la voie aux hard-discounters.


 

e) Le consommateur recherche une économie de temps

Notion subjective malgré tout.

Mais une partie du succès des hard-discounters dus à leurs petits rayons qui n’obligent pas à parcourir des km pour aller du lait au savon.

Succès croissant d’Internet et des courses onine livrées : Ooshop, Auchan Direct, Telemarket…


 

f) Les consommateurs attendent un minimum de plaisir ou au moins un minimum de stress 

Qualité de l’environnement du magasin, de l’accueil et du passage à la caisse.


 


 

3 -QUE FONT LES CLIENTS EN MAGASIN ?


 

a) Différence entre les hypermarchés et les supermarchés

Hyper : 60% des gens accompagnés, plutôt en fin de journée et de semaine

Super : 40% d'accompagnés , fréquentation toute la semaine


 

b) Temps passé en magasin et recherche du produit

Une étude du consommateur face à l’assortiment montre que le niveau de familiarité du consommateur avec le produit conditionne son comportement en rayon. 3 types de comportement :

- balayage visuel orienté vers le produit habituel

- balayage orienté en fonction d’un attribut du produit

- balayage non orienté pour les produits achetés les moins fréquemment

Le consommateur veut aller le plus vite possible. Il a l'impression que plus il y passera du temps plus il dépensera.

Le temps consacré aux courses a baissé, les achats sont plus automatiques.

Le temps passé en magasin est subi. Certains magasins permettent quand même un temps choisi: pour flaner, choisir un livre, écouter de la musique, découvrir la nouvelle collection printemps-été, toussa toussa...

Le but des enseignes est de réduire le temps subi (sans trop allourdir ses charges de personnel) pour lui réserver plus de temps choisi qui favorise l’achat impulsif a lieu (signifie aussi limiter le temps entre entrèe dans le parking et entrée dans le magasin).

Le temps en caisse particulièrement stratégique : moment désagréable toujours surévalué et vécu comme passant lentement.

  • Créer une interaction humaine de préférence
  • Informer les clients sur la durée de l’attente (inquiétude anxiogène en soi)
  • Faire des diversions : écrans vidéos, présentoirs (avec journaux people), dégustation/distribution d’échantillons, etc.


 

c) Les clients ont-ils des listes d’achat ? 

50% des gens ont une liste quand ils font leurs courses courantes : écrite à 43% ou mémorisé. Quand il faut refaire le plein, on monte à 66%.

Précision de la liste varie selon la catégorie de produit : 57% des produits sur une liste associés à une marque (7% pour P. ménagers, 65% pour les anisés)


 

d) Les prises en main de produits, le taux de transformation

Taux de transformation = pourcentage de produits achetés par rapport à ceux ayant été pris en main.

La présentation des produits en linéaire doit :

  • Attirer l’attention : dégustation pour l’alimentaire, échantillons pour le parfun, etc.
  • Développer le nombre de prises en main : nécessaire à l’achat pour certains produits comme le textile => ne pas tasser les produits dans une étagère.
  • Favoriser le taux de transformation : cabines d’essayege, importance du packaging


 


 


 

IV - LES CONSOMMATEURS FACE AU CHOIX


 

1 - POURQUOI LES CLIENTS VEULENT-ILS DU CHOIX ?


 

1994 à 2004 = + 66% dans le nombre de références

Entre 20 et 25% de l’offre est renouvelée chaque année en GMS.


 

a) Des consommateurs aux besoins multiples

Dans le cas où l'on a plusieurs utilisateurs pour un même produit, l'individualisation de la consommation devient la règle. Si vous avez eu des frèeres ou soeurs, regardez pour les céréales!

Une même personne peut avoir des usages différents. Pas le même café le matin, le midi, et à la pause.


 

b) La recherche de la variété

  • Désir d’alterner différents produits pour éviter la routine.
  • La nouveauté est appréciée
  • Affirmer son originalité par ses consommations, ou au contraire copier les autres et s’intégrer.

2 types d’explication :

  • Recherche de la variété Directe : le changement de marque devient une source de satisfaction en soi.

Ici plus le rayon présente  de références, plus il est attractif. Attention aux autres clients sont énervés par des rayons trop fournis où ils se perdent.

  • Recherche de la Variété dérivée : autres raisons pour changer de marque (autre personne au foyer, promotion, circonstances de la conso comme pour le vin, etc.)


 


 

2 - LIEN ENTRE LES CHOIX ET LES VENTES 


 

Voici l'hypothèse de départ : plus de choix engendre plus de ventes puisque un plus grand nombre de consommateurs va être satisfait.

Mais jusqu'où aller jusqu’où sans dégouter le client ?


 

Trop de choix tue la décision, et des articles trop serrés brouillent la lisibilité de l’offre.

Généralement à espace de vente constant, l'impact est positif sur les ventes pour les produits faible fréquence d’achat mais peut vite être négatif pour ceux très courants à cause d’un phénomène de saturation d’informations.


 


 

3 - CHOIX REEL ET CHOIX PERCU


 

La perception des consommateur de l’offre varie selon certains facteurs. Plus le niveau de recherche de variété est grand, plus le choix perçu est profond en termes de marques, parfums, tailles, conditionnement.

  • Cas d'une forte sensibilité aux prix: une présence forte des marques de distributeur (MDD) et de marques 1er prix entraîne une perception plus profonde qu’elle ne l’est en réalité
  • Cas de l'achat de plaisir :  l’assortiment doit être vraiment grand pour être perçu comme tel
  • Cas d'un achat avec implication faible (piles, PQ, …) : un faible assortiment est suffisant.

 

Source: Trad'Consulting par GEOFFREY GALINAUD via www.lyclic.fr

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 13:58

Eternelle question avec un début de réponse grâce à Vos Clés de la Cave

 

 

C'est ce que je me dis toutes les fois où je rentre dans un super-méga-maxi-hyper temple de la consommation.

 

Dépendant de denrées aussi périssables que du papier toilette, de la pâte à dentifrice ou des bouteilles d'eau gazeuse, j'ai l'impression de passer trop de temps dans ces lieux aseptisés au possible.

 

paquet-de-48-rouleaux-papier-toilette-sans-mandrin-compact2.jpg

 

 

On ne se refait pas, je fais toujours un crochet par les linéaires "vins et spiritueux", avec toujours un soupir de lassitude, voyant toujours trop peu de qualité et une écrasante majorité de vins sans âme, vendus parce que "promotion" ou parce que "grand cru classé de ...".

 

vin_lineaire01.jpg

 

Il y a toujours moyen de trouver quelque chose de "pas trop mal", mais le manque évident de conseils devant un étalage de centaines de bouteilles déroute le commun des mortels.

 

 

Quand j'achète une bouteille, que le vin me semble bon, il y a toujours un hic.

 

Le dernier article mettait en avant un vin pétillant de Vouvray plutôt plaisant, du domaine du petit coteau.

 

DSC00450

Un vin simple, mais de plaisir immédiat.

 

Comme les lecteurs de ce modeste blog sont géniaux, le commentaire de julien m'a interpelé...

 

""Pas moins de 7 mentions faisant référence à une agriculture biologique sur la bouteille.

Ca, aussi, cela aurait pu m'apeurer.

Il y a une vague odeur de "surf sur la mode du BIO".

Après, quand on apprend que le domaine est certifié utilisant des raisins issus de l'agriculture biologique depuis 2002, ça tempère (un peu)."

mouais.... pas très loin sur le rayonnage devait aussi y avoir du chateau de montcontour, c'est la même maison! 120 ha, très très loin d'être bio!

la raison de ce domaine en bio depuis 2002 mais certifié depuis 2005 est qu'il a été racheté par moncontour à marie annick lemaire ex dom lemaire-fournier de 2002 à 2004, et la certification et ses primes imposent de rester bios qq années. Et pour moncontour, vu le réseau de distribution et l'engouement pour le bio c'était un bon plan je suppose!

comme tu dis, "un bon surf sur la mode bio"

perso je passe mon tour"

 

 

Deux réactions à ce commentaire pertinent.


 

 

La première est que le vin était bon (pas génial, hein, bon...) et que c'est peut être dommage de ne pas vouloir ne serait-ce que le goûter.

 

Le bicéphale n'a jamais prêché pour une quelconque chapelle.

 

Nous sommes des consommateurs, avec la seule idée que le vin doit amener du plaisir.

 

Le vin n'améliore pas la santé, le vin n'est pas une valeur socio-économique majeure pour notre pays.

 

Tout cela, on s'en contre-fiche, le vin doit être bon, se boire entre amis avec une certaine modération pour en profiter un maximum.

 

Plus nous goûtons, plus nous prenons plaisir en buvant des vins avec une âme, une certaine éthique du vigneron qui se retrouve toujours dans l'amour du travail bien fait et, donc, au fond de la bouteille bue...


 

C'est une surprise pour nous de voir que la quasi-totalité des billets porte sur des vignerons indépendants, loin des grosses structures, avec des rendements maitrisés, avec des vignes chouchoutées avec le moins de chimie possible, une vinification respectueuse des terroirs.


Ce n'était pas planifié, nous ne voulions que des vins de copains.


 

Plus on boit, plus les goûts s'aiguisent.


 

 

Si une personne toute simple comme le bicéphale peut prendre du plaisir avec un "vin de supermarché", il y reviendra.

La curiosité va le démanger et il en redemandera...

Si une seule personne sort du circuit de la grande distribution pour pousser la porte d'un caviste ou celle d'un caveau de vigneron, alors, là, whaouh, un millier d'horizons s'ouvrira devant lui.


 

C'est une réalité que 80% des vins achetés le sont en grande distribution.

 

C'est une réalité que le prix moyen d'une bouteille vendue en supermarché est 3,60 euros.


 

Aiguiser sa curiosité, ne pas s'enfermer dans des paroisses trop étroites, essayer des vins...

Tout cela est un moyen de tenter d'amener vers plus de qualité et de sortir des stéréotypes de la grande distribution.


 

Alors s'il n'y a qu'une petite chance d'écrire sur un vin qui ouvre une porte à un lecteur, et qu'il se dise après avoir bu (par exemple) un Vouvray cité dans le blog, "j'en veux encore, allons voir les autres (par exemple) Vouvray chez le caviste du coin", le bicéphale pourra mourir heureux.


 

vino 049


 

C'est une piste, loin d'être la seule, vers un "mieux boire"...

 

 

Le lecteur avide de belles découvertes peut aussi aller directement à la case "salons des vins", à celle du caviste sérieux, ou à celle qui mène directement à la porte du domaine du vigneron.


 

Une piste parmi tant d'autres que le bicéphale explore quotidiennement avec un droit à l'erreur assumé, et avec une certaine bonhommie...

 

 

 

 

La deuxième réaction au commentaire de ce lecteur malin a été de se demander s'il y avait de l'espoir dans la grande distribution...

 

 

Il y a trop peu de place pour les vignerons indépendants dans les rayons.

 

Et ce n'est pas la faute des vignerons...

 

La prise de conscience par les bloggeurs (ceux qui sont loin des réalités du monde viticole...) des difficultés des vignerons indépendants a été un électrochoc, avec le cas particullier d'Olivier B., qui (j'espère) sera un déclic pour nous tous pour des actions à venir.

 

Ils produisent sur des surfaces "humaines", devant à la fois être des viticulteurs sérieux et respectueux de la nature, des parfaits comptables, mais aussi des publicitaires, des commerciaux, des génies des méandres de l'administration, des piliers de l'oenotourisme, des promoteurs du terroir (etc...).

 

 

La grande distribution est une machine à profits qui broie les marges.

Elle exige de grosses quantités, aime les "promotions-bonnes affaires" et reste peu regardante sur la provenance du vin.

 

Elle colle aux modes de consommation (le BIO...), se donne une nouvelle virginité, deux fois par an, en favorisant quelques vignerons dans l'énorme magma des "foires aux vins".


 

L'idéal, dans un monde parfait, serait une grande distribution qui laisse une place plus importante à la qualité, avec un travail de partenariat local moins contraignant, sans inféoder le vigneron.


 

Les chiffres le prouvent (et ils aiment bien les chiffres dans la grande distribution).

Nous buvons moins, mais de meilleure qualité.

On trouve de temps à autre des belles bouteilles, cachées au milieu des vins de grands négoces.

 


 

Demander à un hypermarché de nous éduquer sur le bon vin et de devenir un militant du "mieux boire", c'est sûrement une belle utopie, limite "se tirer dans le pied" pour la grande distribution...


 

Mais un beau coin de linéaire "vigneron indépendant" serait apprécié (La FNAC le fait bien avec la musique, avec un petit coin des auto-produits où on peut trouver des petites perles...), et aurait sûrement un beau succès.

 

 

La grande distribution ne pourra pas passer à travers ce changement de mode de consommation des buveurs de vin.

 


 

 

 

 

 

Le bicéphale n'a donc aucune réponse valable à fournir sur cette question du "faut-il acheter du vin en hyper?".

 Je continue à acheter (de moins en moins) du vin en hyper (j'ai trouvé du Gauby, du Guffens-Heynen, du Jean-Paul Brun...), même si je vais chercher des informations et mes plus belles découvertes chez les cavistes, et que j'adore par dessus tout aller embêter (gentiment) le vigneron chez lui.


 

 

Je considère la grande distribution comme des roulettes de chaque côté d'un vélo pour le jeune apprenti cycliste.


 

20060818_velo.jpg

 

 

 

Certains n'en ont pas besoin, certains s'en débarrassent très vite, d'autres les gardent de côté "au cas où".

Mais tous veulent, un jour ou l'autre, prendre de la vitesse et faire des roues arrière tranquillement et découvrir de superbes paysages...


 

medium_534c9eb2fe79152c08a5e67e90ab8457.JPG


 

 

On veut tous devenir des "Jalabert" et grimper le mont Ventoux sans roulette... 

 

 

 

 

 

Source: Trad'Consulting par STEPHANE ET DAVID via www.bicephale-buveur.over-blog.com

 

 

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 12:49
“Le vin en grande surface tue les vignerons”, “Y a que du vin industriel et standardisé dans les supermarchés”, “Le vin de supermarché, je laisse ça aux imbéciles”, “Faut vraiment être con pour s’intéresser aux foires aux vins”,…

 

Je ne pense pas que ce discours aide la filière, ni les vignerons, ni les cavistes. Au contraire, mépriser ouvertement l’achat de vin en grande surface équivaut à injurier haut et fort la majorité des consommateurs. En leur criant : “toi qui achètes du vin en grande surface, t’as rien compris, t’es vraiment trop bête”, on les enferme dans un comportement et on ferme la porte à toute évolution du comportement.

 

Je pense qu’il faut aider les consommateurs à choisir les vins là où ils se les procurent. Et ensuite, les inviter pas à pas à découvrir de nouveaux vins, de nouveaux points de vente, les joies du tourisme vinicole et de l’achat en direct.

 

C’est dans les grandes surfaces que j’ai commencé à m’intéresser au vin et c’est ce premier pas qui m’a conduit où je suis aujourd’hui. Et franchement, sans les supermarchés, je me serais peut-être rabattu sur les bières et sodas, tellement mes premières expériences chez les cavistes hautains ont été désagréables. Mais les choses changent pour un mieux et je m’en réjouis.

 

Aujourd’hui encore, j’achète du vin en grande surface, parfois par curiosité, parfois parce que c’est facile, parfois parce que j’y fais de très bonnes affaires. Et cela ne m’empêche pas d’acheter également chez les cavistes et dans les domaines, même si je flânerai dans les rayons des foires aux vins, dans l’espoir secret de faire LA bonne affaire. Z’aimez pas rêver vous ?

 

 

 

Source: Trad'Consulting par MARC ROISIN via www.marcroisin.com

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 11:20

 

 D'une minéralité incroyable, il est absolument grandiose sur les fromages de chèvre

Vin blanc Saint-Bris 2010 - Domaine Saint Prix - Supermarchés Casino

 

Nous allons essayer aujourd’hui une bouteille de Saint-Bris 2010.

 

Cette appellation assez peu connue est située en Bourgogne, mais dans le nord de la région viticole, donc proche de Chablis. C’est un peu comme un Chablis justement, mais en moins cher.

 

Le Saint-Bris est la seule appellation de Bourgogne à utiliser le cépage Sauvignon pour son vin blanc (et non le Chardonnay comme dans le reste de la région). Cela donne donc forcément un vin un peu plus vif et moins rond, même si le terroir n’est pas le même qu’en Loire

 

Ce Domaine Saint Prix est produit par la famille Bersan, implantée dans la région depuis 1453 (!).

 

Le bouquet est très floral mais on retrouve les notes typiques de la région de Chablis. En bouche il manque sans aucun doute de rondeur pour ceux qui apprécient cet aspect dans les vins de Bourgogne, mais il reste très agréable avec une belle fraicheur.

 

On appréciera ce vin avec une entrée légère à base de poisson ou de fruits de mer, ou pourquoi pas avec un fromage frais.

 

On aurait aimé un prix plutôt aux alentours de 6 euros, mais nous vous conseillons ce vin de bonne qualité qui vous changera des vins blancs de Bourgogne habituels.

 

> Saint-Bris 2010, Domaine Saint Prix – Supermarché Casino, 7 euros

 

 

 

Source: Trad'Consulting via www.vinaupichet.com

Partager cet article
Repost0
8 novembre 2012 4 08 /11 /novembre /2012 10:06
« Just des gigolos » ces vins aromatisés de supermarché !

Comment, emportée par la foule et la langueur estivale, j'ai cédé au rosé-pamplemousse et autres boissons aromatisées à base de vin (BABV) livrés en prêt-à-servir…

« C'est un amour de vacances, une histoire sans lendemaiiiin… » Promis, juré… craché même ! Et si je mérite l'impeachment - ouais, le même que Bill Clinton après le désormais célèbre « Monicagate » -, je ne suis pas fière… Mais faute avouée moitié pardonnée, non ? Après tout Bill s'en est sorti, alors pourquoi pas moi ? Et puis je ne veux pas vivre ce moment difficile, plantée devant mes bouteilles dans un sous-sol sombre et poussiéreux, soumise à la question par un jury de bouchons choisis parmi les meilleurs terroirs depuis une dizaine d'années… « Dis, donc, on ne te voit plus aux soirées ? »… « C'est moi ou quelque chose à changer entre nous ? »… Ça mitraille sec et les témoins défilent à la barre : le tire-bouchon qui raconte qu'il a passé l'été enfermé dans un tiroir ; la carafe qui décrit comment elle faillit mourir étouffée par la poussière…

Personne ne résiste à ces « tubes de l'été »


Pas grand-chose à dire pour ma défense… Car oui, j'ai commis l'adultère vinicole en fricotant avec un vin aromatisé chopé dans le rayon d'un supermarché cet été. Son nom ? Le rosé-pamplemousse. Un serial-drinker estival qui tombe tous ceux qui passent devant la gondole du rayon pinard depuis deux ans : 70 % des ventes des BABV qui, elles, atteignent 2,5 millions de cols en 2011 et progressent de 131 % entre 2011 et 2012 (Source : SymphonyIRI). Et je ne dis pas ça pour me trouver des excuses, hein ! Pas plus lorsque je précise que deux-tiers des boissons alcoolisées se consomment aujourd'hui au cours d'apéritifs qui surfent sur la tendance « dînatoire » façon tapas, bouchées ou verrines… Ou lorsque que, honnête et raisonnable citoyenne, j'écoute les conseils du ministère de la Santé - consommer avec modération - tout en gardant un œil sur la maréchaussée et mon éthylotest flambant neuf !

Les jeunes, cibles du prêt-à-consommer

Pas convaincus ? Ben vous savez quoi, moi non plus ! Mon costume d'autruche ne me sert à rien et, la tête dans le sable, faut avouer que je commence à manquer d'air… Mais qu'est-ce qui m'a pris ? C'est quoi le truc qui fait « crac boum hue » chez ce rosé-pamplemousse de supermarché ? Une tronche sympa, bronzée façon pamplemousse ? Mouais. Abordable ? Pas faux. Pas cher et vite ouvert - merci la capsule à vis ! -, le zig se siffle illico. Convivial ? Forcément avec son jus sucré, plein d'arômes et peu alcoolisé. Sans compter qu'il rime avec jeunesse. Celle-là même dont les membres, « jeunes adultes » dépourvus de culture du vin et mal à l'aise avec ses codes, se tournent vers des vins aromatiques et doux, ou font le bonheur de « MC Cocktail » - « MC » pour Maître de Cérémonie, comme les rappeurs - qui se prennent pour Tom Cruise dans le film de Roger Donaldson. Sauf que, aujourd'hui, il suffit de dévisser un bouchon…

Faudrait pas non plus appeler ça du vin !


Alors oui, j'ai fauté. Mais, je me répète, « c'est un amour de vacances, une histoire sans lendemaiiiin… » ! C'est pas parce que j'ai cédé à la facilité - aussi aux enseignes de la distribution et aux grandes marques de vins et de spiritueux - que je vais laisser tomber le vin, mon amour, le vrai !… Je ne suis pas dupe du manège en cours pour réclamer auprès de la Commission européenne l'IGP pour tous les produits vinicoles aromatisés. Comme je comprends la manœuvre de récupération par l'industrie de ces « cuvées maison » élaborées à partir d'ingrédients de qualité (vins et spiritueux compris) sans sucre ajouté, stévia ou autres arômes artificiels. Rosé-pamplemousse, blanc limé, soupe agevine, marquisette ou rosé-fraise animent les zincs, les ferias, les campagnes, les soirées entre amis depuis au moins, ouh là, l'Antiquité ! « Qui veut vendre un cheval aveugle en vante les pattes. » Pour le coup, je n'ai vu que des pattes à celui présenté par les grandes et les moyennes surfaces. Sont pas prêts de m'y reprendre ces gigolos de supermarché !…

 

 

 

Source: Trad'Consulting par SEMELE via www.intothewine.fr

Partager cet article
Repost0
7 novembre 2012 3 07 /11 /novembre /2012 09:51
 

icetube.jpgLors du concours Champagne en Cuisine, je vous proposais de jouer avec les Champagnes de Vignerons pour gagner une bouteille de Champagne. Et il est encore temps, si vous souhaitez participer, laissez un commentaire en cliquant sur le lien précédant avant le 18 novembre ! Et pour lui garder sa fraîcheur, la marque-label, je vous propose de vous faire gagner 10 Ice tubes designés par une artiste, Agripine, qui s'est inspirée de la fable de Jean de La Fontaine, La cigogne et le renard. Pour ceux qui n'auraient pas suivi la création de cet Ice tube, cliquez ici. Et pour en savoir plus sur les Champagnes de Vignerons, cliquez là.
Pour gagner, l'un des Ice tubes, laissez un commentaire sur ce billet en précisant que vous souhaitez participer, je tirerai au sort 10 personnes, également le 18 novembre !

 

 

 

 

Source: Trad'Consulting par NATHALIE MERCERON via www.saveurpassion.over-blog.com

Partager cet article
Repost0
6 novembre 2012 2 06 /11 /novembre /2012 11:35

C’est presque un sujet de sociologie. Observer les gens qui achètent une bouteille de vin en supermarché, c’est comme assister à un spectacle où on rit et on pleure en même temps. 

 

Extraits de quelques scènes entrevues :

 

 

 

Le revers de la médaille : « cette bouteille à une médaille, voyons voir : médaille de bronze de la foire départementale de la gastronomie de Trifouillis les oies. S’il a une médaille c’est qu’il doit être bien. Je prends. »

 

L’habit ne fait pas le moine : « le monsieur d’avant a pris cette bouteille-là. Il avait l’air de s’y connaître puisqu’il est habillé en costume. Le vin doit être bon. Je prends. »

 

Mauvaise pioche : « au hasard, comme l’autre jour. De toute façon c’est une fois sur deux. Je prends »
Tout ce qui est cher est bon (quoique) : « je vais regarder que les bouteilles au-dessus de 8€, après tout, à ce prix-là, les bouteilles sont forcément bonnes. »

 

La fin du monde : « je vais prendre mon petit vin habituel, au moins je ne vais pas me tromper pour mes invités de ce soir. Oh mon Dieu, non ce n’est pas possible, noooonnnnnnnnnnnn… il n’y a plus de bouteilles. Comment ça je ne suis pas seul à boire cette bouteille. C’est inadmissible. Comment je vais faire maintenant… »

 

Oui, oui,…mais non : « Alors voyons voir celle-là, millésime correct mais le prix est un peu cher, je l’ai vu 3€ moins cher au magasin d’en face. Ici, nous avons un bon bordeaux mais pas classé, je n’en veux pas. Alors là c’est un cru très bon mais j’en ai bu il y a 2 ans et ce n’est pas le même millésime. Ah tiens, celle-là, vin de pays ! non merci. » Après 10 minutes… « Bon tanpis je prendrai plus tard »

 

 

Technique commerciale pour écouler les stocks : « ici, le stock a l’air un peu vide, les gens en ont pas mal acheté. Alors c’est qu’il doit être bon. Je prends. »

 

 

Autant de situation qui vous fait perdre votre temps et parfois votre argent. Au-delà des accords mets et vins et des types de vin à acheter, il existe quelques astuces pour choisir un vin en rayon.

 

Conseil n°1 : fixez-vous un budget, parce qu’on remarque que c’est le critère déterminant.

 

Conseil n°2 : procédez par région, cela vous permettra de faire une première sélection. Evitez de prendre toujours les mêmes bouteilles, comme un Bordeaux par exemple car c’est bien connu « tout le monde aime le Bordeaux ».

 

Conseil n°3 : prenez un millésime assez jeune pour les vins « de tous les jours », pas plus de 3 à 4 ans plus vieux que l’année en cours.

 

Conseil n°4 : regardez les médailles. Une médaille aura de la valeur s’il s’agit d’un concours international, national voire régional. Par exemple, vous pourrez vous fiez aux médailles attribuées dans les concours de Paris et de Mâcon qui sont des indicateurs relativement fiables. Toutefois un vin médaillé ne signifie pas que vous l’apprécierez. Il existe beaucoup plus de vins non médaillés bons que de vins médaillés !

 

Conseil n°5 : ayez l’œil ouvert car les techniques de merchandising font que les vins qu’on souhaite vous vendre sont à hauteur de vos yeux. Soyez malins et regardez les autres rayons.

 

Conseil n°6 : tentez, vous aurez beaucoup plus de satisfaction à dénicher le petit vin et surtout s’il est à votre goût.

 

 

 

Source: Trad'Consulting via www.mets-vins.fr

Partager cet article
Repost0